Présentation[]
- En Principauté de Monaco, la voirie monégasque peut être définie, comme étant « un ensemble de voies publiques entretenu aux frais de l’État monégasque ». Ce type d’axe est plus communément appelé artère urbaine. La voirie monégasque est généralement carrossable pour le roulage et est composée de rues, d’avenues, de boulevards, de routes, … mais elle est aussi adaptée pour la circulation piétonne uniquement et se compose de ruelles, d’allées, d’escaliers et d’ascenseurs.
- Elle a pour fonctions principales de relier les différents lieux et centre d’intérêts du pays entre eux et vers l’étranger. Leur usage est entièrement gratuit et elles sont ouvertes à tous les véhicules pour les voies carrossables, sauf à Monaco-Ville où seuls les véhicules immatriculés en Principauté de Monaco et dans le département des Alpes-Maritimes (06) sont autorisés sous certaines conditions à y circuler.
- Par conséquent, la mairie de Monaco qui est la plus vieille institution de la Principauté ne gère aucune infrastructure routière et de transports.
Historique[]
- Jusqu’en 1911, le Prince souverain disposait de tous les pouvoirs pour faire exécuter les travaux de voirie.
- De nos jours, c’est le Département de l’Équipement, de l’Environnement et de l’Urbanisme qui est le gestionnaire de la voirie.
Numérotation[]
- Le Gouvernement Princier de Monaco n’a jamais numéroté ses axes routiers et ses artères urbaines. Certaines artères préexistantes avant la forte urbanisation débutée à partir de la seconde moitié du XIXe siècle ont changé de dénomination au fil du temps, dicté par ordonnances souveraines.
Liste de la voirie[]
- Postérieure à 1861 :
- Antérieure à 1861 :[1]
- Entre 1815 et 1861 :
- Avant 1793 :
- Grand chemin de Monaco à Roquebrune (vers 1720)
- Chemin royal de Nice à Gênes[2]
Pôles et signalisation de destination[]
- Tous les panneaux utilisent la nomenclature française en matière de signalisation. La signalisation verticale employée en Principauté est quasi-identique à celle employée en France à une exception près. Seuls les noms des localités (quartiers, centres d’intérêts) – ou pôles classés d’intérêt local – sont parfois indiqués en lettres minuscules et en rouge sur fond blanc, rappelant les couleurs du drapeau national.
- Concernant le patois local, seules certaines artères monégasques sont indiquées en langue monégasque[3], notamment à Monaco-Ville. Toutefois, voici une liste de lieux utilisés selon les centres d’intérêts du pays en langue française et en langue monégasque lorsque la traduction existe :
Pôles monégasques | Pôles étrangers | ||
Nom en français | Traduction en monégasque | Nom en français | Traduction en monégasque |
La Condamine | A Cundamina | Gênes (I) | Gènua |
Le Casino | U Casin | Menton (F) | Mentu̍n |
Fontvieille | Funtanaveya | Nice (F) | Niça |
Jardin Exotique | Giardin Esoticu | Roquebrune-Cap-Martin (F) | Rocabrüna |
Le Larvotto | U Larvotu | La Turbie (F) | A Türbia |
Monaco-Ville / Le Rocher | Mu̍negu-A̍utu / U Roca | ||
Monte-Carlo | Munte Carlu | ||
Port Hercule / Le Port | Portu Arcule / U Portu | ||
Port de Fontvieille | Portu de Funtanaveya |
Voir aussi[]
Articles connexes[]
- Réseau routier monégasque
- Département de l'Équipement, de l'Environnement et de l'Urbanisme de Monaco
- Villes indiquées par des panneaux verts
Liens externes[]
- Portail officiel du Gouvernement Princier de Monaco
- Dictionnaire français – monégasque (Traditions Monaco)
- Chronique fondation d’un château de Monaco (Traditions Monaco)
- Chronique l’olivier (Traditions Monaco)
- Calendrier monégasque 2023 (Traditions Monaco)
- Photographies historiques de la Principauté sur le site www.detaille.mc
Notes et références[]
- ↑ Correspond aux limites nationales monégasques lorsque les seigneuries de Menton et de Roquebrune étaient rattachées à la Principauté.
- ↑ Partie de l’axe (actuelle D2564/D2204A) s’étant retrouvé en territoire monégasque de 1705 à 1713 par l’intégration dans la principauté de la commune française de la Turbie.
- ↑ Le monégasque est un patois qui se rapproche du ligure. Étant une langue peu écrite et très peu parlée (environ 8 000 locuteurs), quelques traductions ne peuvent être proposées.