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| − | Pour Napoléon Bonaparte, les routes impériales permettent d'unifier le pays et de faciliter le passage des troupes. Il s'attache particulièrement à développer les routes vers l'Italie, auxquelles il attribue une importance politique particulière. Il construit ou aménage les voies passant par le col du Simplon vers Milan, par le col du Mont-Cenis (future RN6), par le col du Lautaret et Briançon (RN91) et le long de la côte méditerranéenne (RN7). La voie impériale 1 (RN1), quant à elle, aurait reçu ce numéro parce qu'elle reliait Paris à Calais et, pour cette raison, devait servir au rêve de Napoléon : l'invasion de l'Angleterre. |
+ | * Pour Napoléon Bonaparte, les routes impériales permettent d'unifier le pays et de faciliter le passage des troupes. Il s'attache particulièrement à développer les routes vers l'Italie, auxquelles il attribue une importance politique particulière. Il construit ou aménage les voies passant par le col du Simplon vers Milan, par le col du Mont-Cenis (future [[Route nationale française 6|RN6]]), par le col du Lautaret et Briançon ([[Route nationale française 91|RN91]]) et le long de la côte méditerranéenne ([[Route nationale française 7|RN7]]). La voie impériale 1 ([[Route nationale française 1|RN1]]), quant à elle, aurait reçu ce numéro parce qu'elle reliait Paris à Calais et, pour cette raison, devait servir au rêve de Napoléon : l'invasion de l'Angleterre. En fait, il semblerait que ce numéro a été attribué en raison de l'orientation plein Nord de la route (voir article [[Nomenclature des routes nationales françaises]]). |
* Le décret impérial du 16 décembre 1811 distingue trois classes de routes impériales : |
* Le décret impérial du 16 décembre 1811 distingue trois classes de routes impériales : |
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** La première classe contient 14 routes. Toutes ces routes partent de Paris, même si certaines ont un tracé commun à leur début. Conçues à l'époque d'extension maximale de l'Empire, certaines de ces routes se terminent dans des villes aujourd'hui étrangères. |
** La première classe contient 14 routes. Toutes ces routes partent de Paris, même si certaines ont un tracé commun à leur début. Conçues à l'époque d'extension maximale de l'Empire, certaines de ces routes se terminent dans des villes aujourd'hui étrangères. |
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+ | ** La troisième classe contient 202 routes. Elles ont un intérêt beaucoup plus régional que national. Elles étaient considérées comme les routes départementales de l'époque. |
==Liste complète des routes impériales== |
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| + | * En 1811, la France comptait 130 départements dont les chefs-lieux étaient tous reliés entre eux par les Routes Impériales répertoriées ci-dessous : |
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+ | ** [[Liste des routes impériales 51 à 100]] |
| − | *[[Liste des routes impériales |
+ | ** [[Liste des routes impériales 101 à 150]] |
| − | *[[Liste des routes impériales |
+ | ** [[Liste des routes impériales 151 à 200]] |
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| + | * Lors de la conquête de l'Algérie, la France a classé 5 routes impériales : |
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| + | ** [[Liste historique des routes nationales algériennes|Liste des routes impériales en Algérie de 1864 à 1870]] |
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| + | * Dans les colonies françaises, la France a classifié des routes impériales : |
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| + | ** [[Liste des routes coloniales en Martinique|Liste des routes impériales en Martinique de 1852 à 1870]] |
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==Liens Sara== |
==Liens Sara== |
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| − | [http://forum.sara |
+ | {{Forum Sara}} [http://forum.sara-infras.fr/viewtopic.php?t=1262 Fil du Forum Sara sur les Routes Impériales] |
==Liens externes== |
==Liens externes== |
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| + | * [http://www.napoleonica.org/na/na_docview.asp?scope=ROOT&QueryText=routes+ET+imp%e9riales+&DocStart=2&ResultCount=1 Projet de réforme des Routes Impériales de 1811] |
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Version du 7 novembre 2017 à 16:29
L'Europe en 1811. Le bleu foncé représente l'Empire Français et le bleu clair les pays frontaliers.
Les 130 départements français en 1811.
Tracé des routes impériales de 1re et 2e classe sous le Ier Empire.
Présentation
- Pour Napoléon Bonaparte, les routes impériales permettent d'unifier le pays et de faciliter le passage des troupes. Il s'attache particulièrement à développer les routes vers l'Italie, auxquelles il attribue une importance politique particulière. Il construit ou aménage les voies passant par le col du Simplon vers Milan, par le col du Mont-Cenis (future RN6), par le col du Lautaret et Briançon (RN91) et le long de la côte méditerranéenne (RN7). La voie impériale 1 (RN1), quant à elle, aurait reçu ce numéro parce qu'elle reliait Paris à Calais et, pour cette raison, devait servir au rêve de Napoléon : l'invasion de l'Angleterre. En fait, il semblerait que ce numéro a été attribué en raison de l'orientation plein Nord de la route (voir article Nomenclature des routes nationales françaises).
- Le décret impérial du 16 décembre 1811 distingue trois classes de routes impériales :
- La première classe contient 14 routes. Toutes ces routes partent de Paris, même si certaines ont un tracé commun à leur début. Conçues à l'époque d'extension maximale de l'Empire, certaines de ces routes se terminent dans des villes aujourd'hui étrangères.
- La deuxième classe contient 13 routes. Elles permettent de relier Paris à d'autre grandes villes de province moins importantes.
- La troisième classe contient 202 routes. Elles ont un intérêt beaucoup plus régional que national. Elles étaient considérées comme les routes départementales de l'époque.
Liste complète des routes impériales
- En 1811, la France comptait 130 départements dont les chefs-lieux étaient tous reliés entre eux par les Routes Impériales répertoriées ci-dessous :
- Lors de la conquête de l'Algérie, la France a classé 5 routes impériales :
- Dans les colonies françaises, la France a classifié des routes impériales :
Liens Sara
