Route impériale 91

Présentation[]

À sa création le 16 décembre 1811, la Route impériale 91 est une route impériale française de III^e classe qui est définie comme la route de Moulins à Bâle.
Elle joint à Hésingue, près de Bâle, la route n° 22, de Paris à Bâle.
La Route impériale 91 était, avec la Route impériale 87, un des deux axes principaux de l'ancien département du Mont-Terrible, qui avait été rattaché à celui du Haut-Rhin par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800).
À la signature du premier traité de Paris le 30 mai 1814, la France est ramenée dans ses frontières de 1792 et une partie du parcours de la Route impériale 91 se situe dans la nouvelle Principauté de Porrentruy^[1]. La route se retrouve ainsi constituée de deux tronçons disjoints.
Lors de la renumérotation de 1824, elle est devenue la Route royale 73.

Localisation[]

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Légende de la carte ou du tableau
En rouge	Tracé de 1811 à 1824.
En rouge clair	Tracé perdu en 1814.
En violet	Tronc commun avec la RI 6 à Dole.
Pour plus d'informations sur les sources cartographiques, consulter cet article.
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Détail du parcours[]

De Moulins au canton suisse du Jura (de 1811 à 1824)[]

Allier (03) - D779
- Moulins N7
- L'Ozon
- L'Huzarde
- Chevagnes L'Acolin D779
Devient D973
- Les Voisins
- Garnat Canal Latéral à la Loire L'Engièvre

Saône-et-Loire (71) - D973
- La Loire (franchie par un bac^[2])
- Le Fourneau
- D979
- Bourbon-Lancy D979^A Route de Chalmoux
- La Somme
- Maltat
- Au Pont La Somme
Devient Voirie non classée
- Cressy
- Le Renard
- Maucru
Devient D973
- Chaunat
- Pont-de-Vaux La Somme

Nièvre (58) - D973
- D981
Devient D981
- Luzy L'Alène D985
- Bussière (tracé partiellement disparu sur 500 mètres)
- Les Clous
- La Goulette L'Alène
- Les Châtaigniers

Saône-et-Loire (71) - D681
- Le Maupas La Grande Noue
- Fontaine-la-Mère
- Le Ru de Bussy
- Les Quatre-Vents
- Le Mousseau D994
- Le Méchet
- La Celle
- Branges
- La Folie D978
- L'Arroux
- Autun (Devient Voirie non classée dans la traversée de la ville) D980 D681
Devient D680
- Pont-l'Évêque D680
Devient D973
- La Caron
- La Grande Montée
- Creusefond
- La Drée
- Le Taupreuil La Miette
- Saisy
- Changey

Côte-d'Or (21) - D973
- Nolay La Cosanne
- La Rochepot D906
- Melin
- Petit-Auxey
- Auxey-Duresses
- Monthelie
- Volnay
- Pommard L'Avant-Dheune
- D974 D1074
Devient D974
- Beaune D470 D970 D974
Devient D470 puis D973
- D1074
- A6
- La Lauve
- La Chargeolle
- Moisey
- Corberon Le Meuzin
- La Lauve
- Forêt de Champ Jarley
- Labergement-lès-Seurre
- Pouilly-sur-Saône D996
- Le Portail
- La Saône^[3]
- Seurre D976
- Jallanges La Roye
- Trugny La Raie de Saint-Georges
- La Tuilerie D673
- Clux
- Pourlans
- La Sablonne

Jura (39) - D673
- Annoire
- Beauchemin
- Chemin
- La Borde-Dame-Nicole D468
- Tavaux D322^A
- D905 A39 Canal du Rhône au Rhin
Devient D905 puis D973
- Dole (Devient Voirie non classée dans la traversée de la ville)
Court tronc commun avec la RI 6 à la sortie de la ville
- D475
Devient D673
- Rochefort-sur-Nenon
Devient Voirie non classée
- Audelange
Devient D673
- Moulin Rouge L'Arne
- Orchamps
- Ranchot
- Dampierre

Doubs (25) - D673
- Saint-Vit
- La Cocotte (Anc^t Maison-Rouge)
Devient Voirie non classée
- La Belle Étoile
Devient D105 puis D673
- Châteaufarine
- N57
- Saint-Fergeux
- La Butte
- Besançon Battant D70 D572
Devient Voirie non classée dans la traversée de la ville (tracé partiellement disparu à la traversée des fortifications)
Devient D683
- Palente D486
- Roche-lez-Beaupré
- Novillars
- La Malmaison
- Les Longeaux
- Roulans
- Séchin
- Baume-les-Dames D50 (Devient Voirie non classée dans la traversée de la ville)
- Hyèvre-Paroisse (Devient Voirie non classée dans la traversée du village)
- Branne (Devient D83 dans la traversée du village)
- Clerval Le Doubs D683
Devient D73
- Anteuil
- Glainans
- La Cude (Anc^t Sainte-Barbe)
- Mambouhans
- Dambelin
- Vermondans La Ranceuse
- Pont-de-Roide Le Doubs D437
- Roide
Devient Voirie non classée sur 2 km puis D73
- Pierrefontaine-lès-Blamont
- Villars-lès-Blamont
- Frontière entre France et Suisse.

Traversée du canton suisse du Jura (de 1811 à 1814)[]

Jura (JU) (Ex-Berne (BE), ex-département du Haut-Rhin) - 247
- Damvant
- Réclère
- Devient Voirie non classée sur 3 km
- Chevenez
- Courtedoux
- Porrentruy L'Allaine
- Alle
- Miécourt
Devient 247.2
- Frontière entre France et Suisse.

Du canton suisse du Jura à Bâle (de 1811 à 1824)[]

Haut-Rhin (68) / Collectivité européenne d'Alsace - D473
- Courtavon
- Liebsdorf
- Durlinsdorf La Grumbach
- Moernach
- Koestlach
- Vieux-Ferrette D432
- Ferrette D432
- Bouxwiller
- Werentzhouse L'Ill
- Césarhof La Gersbach
- Folgensbourg D463
- Hésingue D419
Tronc commun avec la RI 22 de Hésingue à Bâle

Notes et références[]

↑ Petit rappel historique : l'ancienne Principauté Épiscopale de Bâle, qui n'appartenait pas à la Confédération des Cantons Suisses, avait été annexée en deux temps par la République Française : le 5 germinal an I (25 mars 1793) pour le Pays de Porrentruy (après quelques mois passés sous le nom de "république rauracienne", république-sœur de la république française) et le 26 vendémiaire an VI (18 octobre 1797) pour le reste du territoire. Elle était devenue le département du Mont-Terrible (préfecture Porrentruy, sous-préfecture Delémont) et celui-ci a été fusionné avec le Haut-Rhin en 1800. Lors du premier traité de Paris en 1814, les Puissances Alliées avaient prévu de restituer l'indépendance à l'ancienne Principauté Épiscopale, sous l'appellation Principauté de Porrentruy, mais son existence a été très éphémère : en effet, lors des discussions au Congrès de Vienne en 1815, les délégués du canton de Berne ont obtenu l'annexion de cette principauté, en compensation de la perte de Vaud et de l'Argovie qui étaient devenus des cantons indépendants. C'est ainsi que le pays de Porrentruy est devenu bernois, et donc suisse, après avoir été français. L'actuel canton suisse du Jura n'est né, par scission de celui de Berne, qu'en 1978.
↑ La construction du premier pont du Fourneau sur la Loire a été autorisée par une ordonnance du 17 février 1832. Concédé pour une durée de 56 ans et 11 mois à compter de sa mise en service, ce pont suspendu a été ouvert au trafic le 22 décembre 1836. Il est emporté par la crue de la Loire des 19 et 20 octobre 1846 et reconstruit en 1849. La longueur entre culées était de 235 mètres et le tablier avait une largeur de 5 mètres. L'actuel pont en arc en béton armé date de 1932.
↑ Pont en charpente (sera remplacé par un pont en maçonnerie à 10 travées en 1834-1835).

Voir aussi[]

Article connexe[]

Route nationale française 73

[1] Petit rappel historique : l'ancienne Principauté Épiscopale de Bâle, qui n'appartenait pas à la Confédération des Cantons Suisses, avait été annexée en deux temps par la République Française : le 5 germinal an I (25 mars 1793) pour le Pays de Porrentruy (après quelques mois passés sous le nom de "république rauracienne", république-sœur de la république française) et le 26 vendémiaire an VI (18 octobre 1797) pour le reste du territoire. Elle était devenue le département du Mont-Terrible (préfecture Porrentruy, sous-préfecture Delémont) et celui-ci a été fusionné avec le Haut-Rhin en 1800. Lors du premier traité de Paris en 1814, les Puissances Alliées avaient prévu de restituer l'indépendance à l'ancienne Principauté Épiscopale, sous l'appellation Principauté de Porrentruy, mais son existence a été très éphémère : en effet, lors des discussions au Congrès de Vienne en 1815, les délégués du canton de Berne ont obtenu l'annexion de cette principauté, en compensation de la perte de Vaud et de l'Argovie qui étaient devenus des cantons indépendants. C'est ainsi que le pays de Porrentruy est devenu bernois, et donc suisse, après avoir été français. L'actuel canton suisse du Jura n'est né, par scission de celui de Berne, qu'en 1978.

[2] La construction du premier pont du Fourneau sur la Loire a été autorisée par une ordonnance du 17 février 1832. Concédé pour une durée de 56 ans et 11 mois à compter de sa mise en service, ce pont suspendu a été ouvert au trafic le 22 décembre 1836. Il est emporté par la crue de la Loire des 19 et 20 octobre 1846 et reconstruit en 1849. La longueur entre culées était de 235 mètres et le tablier avait une largeur de 5 mètres. L'actuel pont en arc en béton armé date de 1932.

[3] Pont en charpente (sera remplacé par un pont en maçonnerie à 10 travées en 1834-1835).

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