Route impériale 7

Présentation[]

La Route impériale 7 était une route impériale française de 1^re classe qui reliait Paris à Verceil, près de Milan via Lyon, Chambéry et Turin. Rome étant appelée à devenir la deuxième capitale de l'Empire et la moitié de l'Italie étant sous domination française, de nombreuses routes ont été tracées pour relier France et Italie.
Axe hautement stratégique d'un point de vue commercial et militaire, la route est fortement modernisée pendant l'Empire dans la traversée des Alpes, entre Aiguebelle et Suse. Le Col du Mont-Cenis est viabilisé et de nombreuses sections menacées par les éboulements et les inondations sont rectifiées et sécurisées dans la vallée de la Maurienne. Les travaux du Tunnel des Échelles sont également entrepris.
Après la chute de l'Empire, la Route impériale 7 est devenue la Route nationale 6 côté français. La réforme de 2006 a provoqué le déclassement intégral de cet axe, à présent dédoublé par un ensemble d'autoroutes (A6, A42 et A43) le long de son parcours.
Durant la période d'occupation sarde entre 1815 et 1860, la route était référencée dans le Royaume de Sardaigne en tant que Strada reale da Torino verso la Francia^[2] de Turin au Pont-de-Beauvoisin (ou Ponte Belvicino) depuis 1817. C'est le gouvernement sarde qui inaugure le Tunnel des Échelles en 1820 et achève au cours des décennies suivantes la route de la vallée de la Maurienne.

Localisation[]

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Légende de la carte ou du tableau
En noir	Tracé modifié avant 1815.
En rouge	Tracé de la route impériale n° 7
En rouge clair	Tracé perdu en 1814.
En orange	Tracé perdu en 1815.
En jaune clair	Tracé modifié entre 1800 et 1860.
Pour plus d'informations sur les sources cartographiques, consulter cet article.
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Détail du parcours[]

De Joigny au département de l'Isère (de 1811 à 1824)[]

[F]

Tronc commun avec la RI 6 de Paris à Joigny
Yonne (89) - D606
- Joigny D943 D959
- Bassou
- Auxerre
- Vincelles
- Vermenton
- Givry
- Avallon
- Sainte-Magnance

Côte-d'Or (21) - D906
- Rouvray D70
- Molphey
- Saulieu
- Jouey
- Arnay-le-Duc
- Ivry-en-Montagne
- La Rochepot D973
- Nolay
- Corpeau D974

Saône-et-Loire (71) - D906
- Chagny
- Chalon-sur-Saône D978
- Sennecey-le-Grand
- Tournus D975
- Fleurville
- Mâcon D17 D1079
- La Chapelle-de-Guinchay

Rhône (69D) - D306
- Belleville
- Villefranche-sur-Saône
- Anse

Métropole de Lyon (69M) - D306
- Lissieu
- Devient D42
- Limonest
- Devient D306
- Champagne-au-Mont-d'Or
- Vaise^[3]
- Lyon D307 D483 D486 D489
- Devient D506

Métropole de Lyon (69M) (ex-Isère)^[4] - D506
- Bron
- Devient D306

Rhône (69D) (ex-Isère)^[5] - D306
- Saint-Laurent-de-Mure

Isère (38) - D1006
- La Verpillière
- Bourgoin-Jallieu D1085
- La Tour-du-Pin
- Les Abrets D592
- Le Pont-de-Beauvoisin (Isère)^[6]

Traversée de l'ex-département du Mont-Blanc (de 1811 à 1815)[]

Savoie (73) (Ex-Mont-Blanc)^[7] - D1006
- Le Pont-de-Beauvoisin (Savoie)^[6]
- Saint-Béron
- Les Échelles
- Cognin
- Chambéry D991
- Devient D201 puis D5 entre Chambéry et La Ravoire
- La Ravoire
- Saint-Jeoire-Prieuré

De l'ex-département du Mont-Blanc à Verceil (de 1811 à 1814)[]

Savoie (73) (Ex-Mont-Blanc)^[8] - D1006
- Chignin D1090
- Montmélian
- Chamousset D1090
- Aiguebelle
- Epierre
- La Chambre
- Saint-Jean-de-Maurienne
- Saint-Michel-de-Maurienne
- Fourneaux
- Modane
- Termignon
- Lanslebourg-Mont-Cenis

[I]

Piémont [Turin] (Ex-Pô)^[8] - SS25
- Susa (Suse) SS24
- Bussoleno (Bussolin)
- Chiusa di San Michele (L'Écluse)
- Rivoli
- Torino (Turin) SS10 SR20
- Devient SS590
- Chivasso (Chivas) SS26
- Devient SR11

Piémont [Turin] (Ex-Marengo)^[8] - SR11
- Rondissone

Piémont [Verceil] (Ex-Marengo) - SR11
- Cigliano

Piémont [Verceil] (Ex-Sésia)^[8] - SR11
- Vercelli (Verceil) SS11 SR31
Tronc commun avec la RI 6 de Verceil au Royaume d'Italie (en direction de Milan)

Notes et références[]

↑ ^1,0 et ^1,1 Royaume de Sardaigne jusqu'en 1861.
↑ La route de Turin au Pont-de-Beauvoisin est classifiée en tant que route postale royale par Royales patentes du 29 mai 1817. Elle double la route commerciale royale Strada reale da Genova al Ponte Belvicino (route de Gênes au Pont-de-Beauvoisin), ainsi que les routes de communications militaires royales Strada da Sesto Calende a Pont-Beauvoisin (route de Sesto Calende au Pont-de-Bauvoisin) et Strada da Pavia a Pont-Beauvoisin (route de Pavie au Pont-de-Bauvoisin).
↑ Ancienne commune rattachée à la commune de Lyon en 1852.
↑ Les communes de Bron, Vaulx-en-Velin, Vénissieux et Villeurbanne étaient à l'origine rattachées à l'arrondissement de Vienne dans le département de l'Isère jusqu'en 1852.
↑ Les communes de Chaponnay, Chassieu, Communay, Corbas, Décines-Charpieu, Feyzin, Genas, Jonage, Jons, Marennes, Meyzieu, Mions, Pusignan, Saint-Bonnet-de-Mure, Saint-Laurent-de-Mure, Saint-Pierre-de-Chandieu, Saint-Priest, Saint-Symphorien-d'Ozon, Sérézin-du-Rhône, Simandres, Solaize, Ternay et Toussieu étaient à l'origine rattachées à l'arrondissement de Vienne dans le département de l'Isère jusqu'en 1967.
↑ ^6,0 et ^6,1 Ville située sur les deux départements ; cette commune est située et coupée par la rivière Guiers qui délimitait à l'origine la frontière franco-sarde établie par le Traité de Turin du 24 mars 1760, devenue frontière départementale depuis 1860.
↑ L'arrondissement de Chambéry dans l'ex-département du Mont-Blanc (84) reste français à l'issue du Traité de Paris du 30 mai 1814, jusqu'au Second traité de Paris (1815) qui restituera ce territoire au Royaume de Sardaigne.
↑ ^8,0 ^8,1 ^8,2 et ^8,3 Par le Traité de Paris du 30 mai 1814, les départements du Pô (104), du Marengo (106), de la Sésia (107), ainsi qu'une partie du département du Mont-Blanc (84) sont supprimés et rendus au Royaume de Sardaigne.

Voir aussi[]

Articles connexes[]

[note1-1] 1,0 et ^1,1 Royaume de Sardaigne jusqu'en 1861.

[2] La route de Turin au Pont-de-Beauvoisin est classifiée en tant que route postale royale par Royales patentes du 29 mai 1817. Elle double la route commerciale royale Strada reale da Genova al Ponte Belvicino (route de Gênes au Pont-de-Beauvoisin), ainsi que les routes de communications militaires royales Strada da Sesto Calende a Pont-Beauvoisin (route de Sesto Calende au Pont-de-Bauvoisin) et Strada da Pavia a Pont-Beauvoisin (route de Pavie au Pont-de-Bauvoisin).

[3] Ancienne commune rattachée à la commune de Lyon en 1852.

[4] Les communes de Bron, Vaulx-en-Velin, Vénissieux et Villeurbanne étaient à l'origine rattachées à l'arrondissement de Vienne dans le département de l'Isère jusqu'en 1852.

[5] Les communes de Chaponnay, Chassieu, Communay, Corbas, Décines-Charpieu, Feyzin, Genas, Jonage, Jons, Marennes, Meyzieu, Mions, Pusignan, Saint-Bonnet-de-Mure, Saint-Laurent-de-Mure, Saint-Pierre-de-Chandieu, Saint-Priest, Saint-Symphorien-d'Ozon, Sérézin-du-Rhône, Simandres, Solaize, Ternay et Toussieu étaient à l'origine rattachées à l'arrondissement de Vienne dans le département de l'Isère jusqu'en 1967.

[note2-6] 6,0 et ^6,1 Ville située sur les deux départements ; cette commune est située et coupée par la rivière Guiers qui délimitait à l'origine la frontière franco-sarde établie par le Traité de Turin du 24 mars 1760, devenue frontière départementale depuis 1860.

[7] L'arrondissement de Chambéry dans l'ex-département du Mont-Blanc (84) reste français à l'issue du Traité de Paris du 30 mai 1814, jusqu'au Second traité de Paris (1815) qui restituera ce territoire au Royaume de Sardaigne.

[note3-8] 8,0 ^8,1 ^8,2 et ^8,3 Par le Traité de Paris du 30 mai 1814, les départements du Pô (104), du Marengo (106), de la Sésia (107), ainsi qu'une partie du département du Mont-Blanc (84) sont supprimés et rendus au Royaume de Sardaigne.

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