Route impériale 116

Présentation[]

À sa création le 16 décembre 1811, la Route impériale 116 est une route impériale française de III^e classe qui est définie comme la route de Toulon à Antibes. Elle joint à Antibes la route de Paris à Rome, par Nice, Gênes et Florence, n° 8^[1].
Lors de la renumérotation de 1824, elle devient la Route royale 97. À cette occasion, son tracé est modifié entre Carnoules et Le Luc : au lieu de passer par Besse et Flassans, elle suit désormais un tracé plus direct, par Pignans et Gonfaron^[2].

Localisation[]

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Légende de la carte ou du tableau
En rouge	Tracé de 1811 à 1824.
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Détail du parcours[]

Var (83) / Métropole Toulon Provence Méditerranée - D97
- Toulon A50 A57 DN8 D559
- La Valette-du-Var (devient D246 dans la traversée de la ville)
- A57 D98

Var (83) - D97
- La Farlède^[3] D554
- Solliès-Pont A57 Le Gapeau D554 (devient D458 dans la traversée de la ville)
- Cuers
- Puget-Ville^[4] (devient Voirie non classée dans la traversée de la ville)
- Carnoules
Devient D13
- La Font de l'Ile
- L'Issole
- Besse-sur-Issole^[5] (devient D2013 dans la traversée de la ville)
Devient D15
- Flassans-sur-Issole^[6] DN7 L'Issole
Devient D39 puis D139
- Hauteville
Devient DN7
- Le Luc (devient D433 dans la traversée de la ville)
- Saint-Jaume
Devient Voirie non classée (tracé partiellement disparu depuis la construction de l'autoroute)
- Le Cannet-des-Maures^[7] A8 D558
- Sainte-Maïsse
- Les Blaïs
Devient DN7
- Vidauban
- Pont d'Argens L'Argens VC
- La Cognasse
- Le Réal
- D555
- Repentance D1555
- Le Muy La Nartuby
- L'Endre
- A8
- Les Quatre-Chemins
- Puget-sur-Argens^[8]
- La Grande Garonne
- Le Reyran
- Fréjus D98^B D98^C D559 (devient Voirie non classée dans la traversée du centre-ville)
- La Tour-de-Mare
Devient Voirie non classée puis Piste forestière Voie Aurélienne
Devient Route forestière Route d'Italie
- Le Pas de la Louve
- Le Malpey
- Col du Logis de Paris (315 m)
Devient DN7
- L'Auberge des Adrets
- Pont de l'Estérel
- L'Espéoutier
- Saint-Jean-de-l'Estérel
- Le Pas des Mules
- Pont-Saint-Jean

Alpes-Maritimes (06) (Ex-Var) - D6007
- Tremblant
- L'Argentière
- Mandelieu-la-Napoule^[9] D2098 A8 La Siagne
Tracé disparu sur environ 1 km à la suite de la construction de l'autoroute et de l'aérodrome de Cannes-Mandelieu
- La Bocca
- Cannes D6285
- Golfe-Juan
Devient Voirie non classée
- La Badine
- Antibes D35 D6098

Notes et références[]

↑ À l'époque, la RI 8 passait par Brignoles, Draguignan et Grasse, avant de rejoindre la côte à Antibes.
↑ Ce changement de tracé n'a pas été officialisé immédiatement et il a dû faire l'objet d'une régularisation tardive en 1840. En effet, contrairement à la classification de 1811 qui avait été publiée dans le cadre d'un décret fixant le tracé des routes impériales, la nouvelle classification des routes royales publiée en 1824 n'avait aucune force réglementaire car elle n'avait fait l'objet que d'une simple circulaire du directeur général des Ponts-et-Chaussées et des Mines, datée du 10 juillet 1822, ce qui n'entraînait pas automatiquement l'utilité publique des changements de tracé.
↑ Anciennement Solliès-Farlède jusqu'en 1877.
↑ Anciennement Puget-après-Cuers jusqu'en 1867.
↑ Anciennement Besse jusqu'en 1961.
↑ Anciennement Flassans jusqu'en 1924 ; commune fusionnée avec celle de Campdumy.
↑ Anc^t Le Cannet-du-Luc jusqu'en 1927.
↑ Anc^t Le Puget-près-Fréjus jusqu'en 1886.
↑ Commune démembrée avec celle de Théoule-sur-Mer en 1929 ; anciennement Mandelieu jusqu'en 1970.

Voir aussi[]

Article connexe[]

Route nationale française 97

[1] À l'époque, la RI 8 passait par Brignoles, Draguignan et Grasse, avant de rejoindre la côte à Antibes.

[2] Ce changement de tracé n'a pas été officialisé immédiatement et il a dû faire l'objet d'une régularisation tardive en 1840. En effet, contrairement à la classification de 1811 qui avait été publiée dans le cadre d'un décret fixant le tracé des routes impériales, la nouvelle classification des routes royales publiée en 1824 n'avait aucune force réglementaire car elle n'avait fait l'objet que d'une simple circulaire du directeur général des Ponts-et-Chaussées et des Mines, datée du 10 juillet 1822, ce qui n'entraînait pas automatiquement l'utilité publique des changements de tracé.

[3] Anciennement Solliès-Farlède jusqu'en 1877.

[4] Anciennement Puget-après-Cuers jusqu'en 1867.

[5] Anciennement Besse jusqu'en 1961.

[6] Anciennement Flassans jusqu'en 1924 ; commune fusionnée avec celle de Campdumy.

[7] Anc^t Le Cannet-du-Luc jusqu'en 1927.

[8] Anc^t Le Puget-près-Fréjus jusqu'en 1886.

[9] Commune démembrée avec celle de Théoule-sur-Mer en 1929 ; anciennement Mandelieu jusqu'en 1970.

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