Heure de Papeete |
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11:00:30 (GMT -10h) |
Présentation générale[]
- À compléter
Géographie[]
Généralités[]
- La Polynésie française se compose d’environ 118 îles, d’origine volcanique ou corallienne, couvrant une superficie émergée de 4.200 km² dispersée sur 2 500 000 km² (équivalent à la surface de l’Europe), le territoire est composé de cinq archipels :
- L’archipel de la Société : Il est composé des Iles du Vent (Tahiti, Moorea et Tetiaroa) et des Iles Sous le Vent (Raiatea, Tahaa, Huahine, Bora Bora et Maupiti)
- Les Iles-du-Vent : Tahiti, avec son mont Orohena qui culmine à 2 241 m d’altitude, est une île "haute". Elle abrite la ville de Papeete, centre administratif et commercial de la Polynésie française. Cette île est la plus habitée du territoire et dispose d’un aéroport international. En face, Moorea, l’île soeur, n’en est séparée que par un chenal. Elle est réputée pour sa douceur de vivre et le goût succulent de ses ananas. De nombreux hôtels de grand luxe ainsi que de charmantes pensions de famille y accueillent les touristes en mal de dépaysement. Il est vrai que la beauté de ses sites, ses plages de sable blanc et ses fonds marins en font une destination privilégiée. Non loin, Tetiaroa, magnifique atoll, émerge à peine de son lagon turquoise.
- Les Iles-sous-le-Vent : Dans la mythologie polynésienne, elles sont considérées comme le pays originel où se trouvait la patrie mythique (Havai’i correspondant à Raiatea) et d’où procédaient les dieux et les traditions. Bora-Bora fait figure de centre politique et c’est à Maupiti que les vestiges du passé ont le mieux résisté aux dommages du temps et des hommes.
- L’archipel des Marquises : Il est composé d’une douzaine d’îles s’étirant du nord au sud sur 350 km. Seules six sont actuellement habitées par une population beaucoup moins importante qu’autrefois. Les terres les plus proches sont les atolls de Puka Puka et Napuka, à 450 km. La vallée constitue une entité essentielle pour saisir l’originalité des Marquises. Chaque vallée possède son propre système social, au sein duquel la lignées des chefs et le collège des prêtres tiennent les rôles les plus importants.
- L’archipel des Australes : Constitué de cinq îles hautes, l’archipel est situé sur le tropique du Capricorne. Le climat y est plus frais qu’à Tahiti. Réputées pour leur environnement préservé, les îles Australes sont, avant tout, terres de tradition. A commencer par celle de l’artisanat, qu’il s’agisse du tressage de pandanus, de fibres de coco ou de roseau notamment dans la confection de chapeaux. En outre, on ne peut qu’être ému par les superbes mélopées polyphoniques, les "himene tuhaa pae", interprétées avec passion par la population. Ces chants semblent répondre à ceux, mystérieux, des majestueuses baleines à bosse qui viennent, chaque année, se reproduire dans ces eaux hospitalières.
- L’archipel des Tuamotu : Lagons, récifs et océan sont les trois territoires de pêche.
- L’archipel des Gambier : L’archipel des Gambier, d’origine volcanique, possède un climat assez doux et une végétation diversifiée. L’agriculture est prospère parce que l’eau est abondante.
- L’archipel de la Société : Il est composé des Iles du Vent (Tahiti, Moorea et Tetiaroa) et des Iles Sous le Vent (Raiatea, Tahaa, Huahine, Bora Bora et Maupiti)
- D’origine volcanique, les îles "hautes" du territoire offrent un paysage accidenté. Les sommets culminent parfois au dessus de 2.000 mètres comme à Tahiti (les monts Orohena et Aoraï), dans les îles Australes (le mont Parahu, 1.450 mètres), dans l’île de Hiva-Hoa de l’archipel des Marquises (le pic Hanaï, 1.260 mètres). Les côtes de ces îles "hautes" sont découpées et des rades sûres abritent des ports. On rencontre également en Polynésie française un autre type d’îles, les îles "basses", comme aux Tuamotu, appelées atolls ou couronnes madréporiques, délimitant un lagon abrité et riche d’une vie biologique spécifique.
Reliefs et paysages[]
- À compléter
Subdivision des Iles-du-Vent[]
- À compléter
Subdivision des Iles Sous-le-Vent[]
- À compléter
Subdivision des Iles Tuamotu-Gambier[]
- À compléter
Subdivision des Iles Marquises[]
- À compléter
Subdivision des Iles Australes[]
- À compléter
Climat, températures et précipitations[]
- Le climat de la Polynésie française est de type tropical, océanique, chaud et humide. Tempéré par les alizés, le climat est agréable toute l’année. La température de l’eau des lagons oscille entre 23° et 26°.
- La saison chaude dure de décembre à février avec des températures de 27 à 35 °C. De mars à novembre, la température oscille entre 21° et 27°. La saison des pluies se situe généralement pendant la période chaude.
Blason et logo[]
Drapeau de la Polynésie française.
Géologie[]
- À compléter
Histoire[]
- Le peuplement des archipels de la Polynésie, par des populations originaire d’Asie du sud-est s’étale sur 2000 ans de part et d’autre du début de notre ère. Si les Marquises sont découvertes par les Portugais en 1595, c’est à la fin du XVIIIème siècle que les contacts avec les Européens se font de plus en plus nombreux, commerçants et missionnaires se disputant les influences. Protectorat en 1843, Tahiti devient colonie en 1880. Les îles Gambier, Tuamotu, Australes, Marquises et Sous-le-Vent furent progressivement rattachées à la République.
- En 1957, les Établissements français de l’Océanie changent de nom pour celui de Polynésie Française. Territoire d’Outre-Mer depuis 1946, la Polynésie Française bénéficie d’un statut d’autonomie, aménagé par la loi organique du 12 Avril 1996.
Histoire contemporaine :
- Les premiers visiteurs européens sont, au XVIème siècle, les Espagnols Mendana (1595), qui baptise les îles Marquises du nom de son épouse, puis Quiros (1605), qui traverse l’archipel des Tuamotu.
- Cependant, c’est au cours du XVIIIème siècle que se multiplient les expéditions. En effet Wallis débarque à Tahiti en 1767, suivi par Bougainville en 1768, qui lui donne le nom idyllique de « Nouvelle Cythère ». Les expéditions et les récits qui en sont faits provoquent un regain d’intérêt pour ces îles du Pacifique Sud.
- James Cook, le plus prestigieux des explorateurs anglais, parviendra, à son tour, à Tahiti en 1769 à bord de son navire Endeavour. Ce cartographe de renom effectuera par la suite deux autres séjours à Tahiti.
- L’amiral Marchand s’empare des Marquises au nom du roi de France en 1791 dans la lutte coloniale qui oppose les Français et les Anglais dans le Pacifique. La lutte d’influence de leurs missionnaires respectifs se termine à Tahiti où la dynastie locale des Pomare s’affirme en 1793, puis règne sur toutes les Iles-du-Vent dès 1797. La France s’impose à Tahiti en 1842 par l’établissement d’un protectorat qui comprend les Iles-du-Vent, les Iles-sous-le-Vent, les Tuamotu et les Australes. La reine Pomare IV meurt en 1877, et son successeur, Pomare V permet la ratification du traité d’annexion le 30 décembre 1880. Une fois la royauté tahitienne révolue, l’ensemble de ces archipels va constituer les Établissements Français de l’Océanie.
- Papeete est bombardée par la marine allemande lors de la Première Guerre Mondiale, et durant la Seconde Guerre Mondiale, la Polynésie se rallie à la France Libre avec l’envoi d’un « Bataillon du Pacifique ».
- En 1946, la Polynésie française devient territoire d’Outre-Mer et est dotée d’une Assemblée territoriale le 25 octobre 1946. Le statut actuel résulte de la loi organique n° 96-312 du 12 avril 1996 portant statut d’autonomie de la Polynésie Française et de la loi n° 96-313 du 12 avril 1996 complétant le statut d’autonomie.
Démographie[]
- La Polynésie française compte 267 000 habitants au 1er janvier 2010 selon l’Institut de la statistique de la Polynésie française.
- La commune de Faaa est la plus importante (30 019 habitants) de l’île de Tahiti, devant Papeete (26 294 habitants) et Punaauia (25 680 habitants).
- Répartition par archipel (recensement 2007) :
- Iles du Vent : 196 520 habitants
- Iles sous le Vent : 33 949 habitants
- Tuamotu/Gambier : 18 317 habitants
- Marquises : 9 281 habitants
- Australes : 6 669 habitants
Transports[]
Voir l'article : Polynésie française (987).
Politique des transports en Polynésie[]
- Le port de Papeete est le lien maritime de la Polynésie française avec le monde extérieur. Sa gestion dépend d’un établissement public, le Port autonome de Papeete (PAP). Depuis son premier schéma directeur, en 1987, il a étendu ses infrastructures pour répondre aux besoins de la croissance économique. En octobre 2009, les travaux d’édification d’une gare maritime pour le trafic entre les îles, ont été lancés. Ce projet, doté d’un budget de 3 milliards de F CFP, devrait s’étaler jusqu’en 2011.
- Par la voie aérienne, la Polynésie française est reliée à tous les continents : l’Asie (Japon), l’Océanie (Nouvelle-Calédonie, Nouvelle Zélande, îles Cook), l’Amérique du Nord (Etats-Unis) et du Sud (Chili) ainsi que l’Europe. Elle possède un unique aéroport international, à Tahiti (Faa’a), de compétence étatique.
Transports routiers[]
Voir l'article concernant les Infrastructures routières.
Transports aériens[]
Voir l'article concernant les Infrastructures aéroportuaires.
Économie[]
- La pêche et l’exploitation du coprah sont les deux activités traditionnelles dans les îles des archipels polynésiens disséminées sur de vastes étendues marines.
- Le tissu économique est complété, au delà du commerce, par le développement de l’artisanat, de l’industrie, du bâtiment et des travaux publics, et plus récemment du tourisme, de l’aquaculture et surtout de la perliculture (culture de perles noires) qui est devenue la première exportation en valeur du territoire.
- A partir de 1963, l’économie de la Polynésie française a également reposé largement sur les retombées économiques et financières importantes du Centre d’Expérimentation du Pacifique. La cessation d’activité du Centre d’Expérimentation du Pacifique a conduit l’Etat et le territoire a conclure le 25 juillet 1996, la convention pour le renforcement de l’autonomie économique de la Polynésie française.
- Le tourisme polynésien se structure essentiellement autour de deux types de marché : le tourisme terrestre et celui de la croisière.
- L'industrie est dotée d'un marché intérieur restreint qui limite les économies d’échelle pour les activités tournées vers le marché local, un coût de la main d'œuvre relativement élevé qui pénalise la compétitivité des produits polynésiens, ainsi qu’une forte dépendance en matières premières et en produits énergétiques. Elle a pourtant réussi à faire naître une industrie fondée sur trois pôles majeurs, l’agroalimentaire, la construction navale et la fabrication de biens intermédiaires destinés au bâtiment, ainsi que diverses activités de transformation (fabrication de meubles, industrie textile, imprimerie…).
Culture[]
- À compléter
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