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Présentation[]

  • Le péage est une redevance prélevée à l'automobiliste, permettant à ce dernier de circuler sur une route ou une autoroute dont l'accès se révèle payant. Cette redevance permet d'amortir (de rentabiliser) l'infrastructure, de l'entretenir, de financer de nouveaux projets...
  • Ce système est présent dans de très nombreux pays du monde et il remonte à l'Antiquité.
  • En France, uniquement les autoroutes concédées sont soumises à péage. Néanmoins, certains ouvrages remarquables situés sur une route ou une autoroute non concédée (tel le viaduc de Millau par exemple) ou certaines routes privées (routes touristiques généralement, comme la route d'accès au sommet du Puy de Dôme) peuvent également l'être.
  • Les autoroutes non concédées sont construites et gérées par les services de l'État, plus précisément par la Direction Interdépartementale des Routes (DIR), qui est un service dépendant de l'État. Ceci explique l'absence de péage. A noter, qu'il est régulièrement envisagé de rendre payantes pour les poids-lourds des sections non concédées par une vignette ou une écotaxe.
  • En ce qui concerne les autoroutes concédées, elles sont construites et gérées par une société concessionnaire privée (depuis la privatisation des autoroutes en 2006). Afin de pouvoir rentabiliser la construction et de pouvoir continuer à entretenir ses autoroutes, le concessionnaire prélève donc un péage auprès des utilisateurs.
  • Le péage peut être organisé de plusieurs façons :
    • Le péage ouvert : un système de péage, constitué de postes de péage (PDP) ou de barrières en pleine voie (BPV), qui intercepte tout le trafic pour collecter le même montant pour chaque catégorie de véhicules, quelque soit leur origine ou leur destination.
    • Le péage fermé : un système de péage, constitué de postes de péage (PDP) ou de barrières en pleine voie (BPV), qui intercepte tout le trafic et qui contrôle toutes les véhicules entrants et sortants. Le montant collecté à la sortie correspond à la distance de trajet effectué et à la classe du véhicule.
    • Le péage free flow ou péage sans barrière : un système de péage qui ne nécessite pas l'arrêt des véhicules à une installation. Les trajets effectués sont identifiés par des portiques comportant des caméras détectant les véhicules principalement par une lecture de la plaque d'immatriculation. Le paiement est effectué par abonnement, sur un compte où la plaque d'immatriculation est associée à un moyen de paiement ou encore par une facture reçue par courrier.
    • La vignette : collée sur le pare-brise, une vignette autocollante annuelle (ou temporaire) est obligatoire pour pouvoir emprunter toute section d'autoroute ou de semi-autoroute (VL Suisse, VL Autriche, République tchèque, en projet pour la Belgique).
  • Les moyens de paiement sont multiples :
    • Payement direct en espèces ou par carte.
    • Abonnement, plus connu sous le nom de Télépéage.
    • Boîtier de reconnaissance à bord, reconnu automatiquement par un satellite (système allemand Toll Collect) ou par un système infrarouge installé le long de l'autoroute (système autrichien GO-Boxen).

Le système fermé[]

  • Il s'agit du système de péage le plus répandu en France. Avantageux sur de grandes distances (l'automobiliste ne doit que s'arrêter deux fois au péage pour des distances pouvant avoisiner avec les 500 km), il peut se révéler plus contraignant pour de courtes sections à péage. Son fonctionnement est très simple :
  • À l'entrée de la section à péage (ou de l'autoroute), l'automobiliste prend une carte magnétique (appelée ticket) à une gare "d'entrée". Cette carte magnétique contient des informations telles que la gare d'entrée, la date ou encore l'heure de la prise de ticket. Le passage en gare d'entrée ne nécessite aucunement de payer.
  • À la sortie de la section à péage (ou de l'autoroute), l'automobiliste doit d'abord franchir une seconde barrière de péage, appelée "gare de sortie". Le ticket, pris en gare d'entrée et contenant toutes les informations sur l'entrée du véhicule en section payante (voir ci-dessus), doit être restitué à la société concessionnaire. En effet, ce dernier permet de calculer le coût du trajet, que devra acquitter l'automobiliste pour pouvoir sortir de la section à péage. En quelques mots, le paiement, dont le coût est calculé suivant le kilométrage parcouru par l'automobiliste à partir de la distance et d'un prix de base au kilomètre, s'effectue en gare de sortie. Il existe quelques sections autoroutières gratuites en système fermé, comme l'A64 entre Tarbes et Capvern.
Grand système fermé de péage

Le grand système de péage fermé entre Paris, Tours, Brive-la-Gaillarde, Clermont-Ferrand, Lyon, Genève, Belfort, Nancy et Reims. (c) Tml, sur fond de carte ASF.

  • De nombreux systèmes fermés existent en France. Le plus grand est celui commun aux sociétés APRR, ATMB, Sanef, Cofiroute, Alis, Arcour et ASF, avec pour principales limites Paris (Saint-Arnoult A10/A11, Fleury-en-Bière A6, Les Eprunes A5 et Montreuil-aux Lions A4), Angers (A11), Vitré (A81), Tours (A10, A28 et A85 à l'ouest et à l'est), Bourg-Achard (A28), Clermont-Ferrand (A71), Tulle (A89), Lyon (A6 et A42), Genève (A40), Belfort-Montbéliard (A36), Toul (A31). En partant de Saint-Arnoult, on peut ainsi payer à n'importe quelle gare de ce système. Cependant parce que l'échangeur A10/A11 n'est pas complet et en attendant une éventuelle A154 Chartres - Orléans, les échanges des gares de péage des autoroutes A11, A28, A81 et A85 à l'ouest de Tours avec celles des autres autoroutes, exceptée celle de Saint-Arnoult, est impossible. Pour cette raison, on peut considérer que l'A11, l'A28, l'A81 et l'A85 à l'ouest de Tours ne font pas partie de ce système.

Le système ouvert[]

  • Le système ouvert est généralement utilisé sur de courtes sections à péage. Néanmoins, on relève quelques exceptions, comme l'A13, sur l'intégralité de la section à péage.
  • Le principe est simple : l'automobiliste règle un tarif unique, différent seulement selon les classes de véhicules (voir ci-dessous). Inversement au système fermé, il n'y a pas de ticket à prendre et un payement est effectué à chaque gare franchie. Cela permet, sur de courtes sections à péage (n'excédant généralement pas les 50 km), de franchir qu'une seule gare au lieu de deux lors d'un système fermé.
  • Exemple de fonctionnement d'un système ouvert : celui de l'A36 entre Belfort et Mulhouse :
    •  Sortie 14  : Début de la section à péage vers Mulhouse. Aucun payement à effectuer en entrant sur l'autoroute, ni vers Beaune (la section suivante en allant vers l'Ouest est de toute façon gratuite), ni vers Mulhouse.
    •  Péage Gare de péage de Fontaine-Larivière  +  Sortie 14.1  : Dans chaque sens, l'usager devra s'acquitter d'une somme de 2,80 €. En entrant sur l'autoroute à la sortie 14.1, l'usager devra également payer 2,80 €, qu'il se rende à Mulhouse ou à Belfort.
    •  Sortie 15  : Fin de la section à péage. En provenance de Belfort (section payante) et en sortant à la sortie 15, l'automobiliste n'aura rien à payer vu que ceci a déjà été fait en gare de Fontaine-Larivière, à 15 km de là. Idem dans le sens inverse (en entrant sur l'autoroute vers Belfort).

Le péage free flow[]

  • Le péage free flow ou péage sans barrière est un système de péage qui ne nécessite aucune démarche de l'usager lorsqu'il effectue son trajet : des portiques comportant des caméras sont installés pour détecter les véhicules par une lecture de la plaque d'immatriculation permettant d'identifier les trajets parcourus. D'autres moyens d'identification peuvent être utilisés comme les badges Télépéage ou encore une étiquette RFID gratuite. Les portiques sont donc équipés et compatibles avec les abonnements au Télépéage.
  • Afin de faciliter les paiements, les usagers de l'autoroute à péage free flow sont invités à préparer l'identification de leur trajets : badge Télépéage, étiquette RFID gratuite (associée à un compte prépayé ou à un prélèvement mensuel), ou à associer leur plaque d'immatriculation à un moyen de paiement. Dans le cas contraire, les usagers peuvent utiliser des bornes de paiement sur les parkings situés après les portiques. A défaut, ils recevront par courrier la facture de leurs trajets. Ils auront quelques jours pour effectuer le règlement et en cas de retard une majoration pourra être appliquée.
  • Ce système est en place depuis de nombreuses années aux États-Unis et au Canada et depuis 2011 au Portugal.
  • En France, le système de paiement par reconnaissance de plaques d'immatriculation est testé depuis début 2018 sur les voies des gares de péages (avec barrières) de l'A8 sur la section Mandelieu-la-Napoule [40] - frontière Italienne.
  • Le péage free flow est mis en service en France pour la première fois le 13 février 2019 sur le diffuseur de Tours-Nord [19] de l'A10 par une voie dédiée et parallèle aux autres voies de péages traditionnelles. Le 20 mars 2019, le péage free flow est mis en service sur les bretelles du diffuseur de Boulay-Moselle [36] sur l'A4 en substitution aux gares de péage qui sont démontées. Ainsi, la section Metz-Est (A314) - Boulay-Moselle [36] devient la première section d'autoroute française exclusivement à péage free flow. Le choix de ce tronçon est motivé par la Sanef souhaitant profiter d'une opération de renouvellement des équipements de péage vétustes avec la nécessité de fluidifier la circulation sur les bretelles du diffuseur régulièrement saturées aux heures de pointe avec des remontées de files sur l'autoroute.
  • Dans le cadre de la loi mobilité qui sera votée en 2019, le gouvernement français proposera une généralisation du péage free flow sur le réseau actuel et futur.

Les classes[]

  • Sur les autoroutes françaises soumises à péage, les différents véhicules y circulant sont classés par groupe, en fonction de leur hauteur, de leur PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) et du nombre d'essieux qu'ils comportent. Ces groupes sont appelés communément "classes" par les différentes sociétés concessionnaires. Notons que les classes sont les mêmes pour chaque concessionnaire. Elles sont au nombre de 5.
    • Classe 1 : Véhicules ou ensembles de véhicules (remorques) roulants dont la hauteur totale et le PTAC sont respectivement inférieurs ou égaux à 2 mètres et 3,5 tonnes. Le nombre d'essieux n'influe aucunement pour cette classe. Pour les véhicules tractant une remorque, cette dernière doit être de hauteur inférieure ou égale à 2 m indépendamment du chargement (c'est-à-dire "à vide"), et, évidemment, le véhicule tracteur doit également répondre aux standards de la catégorie (voir ci-dessus). Les véhicules rentrant dans cette classe sont : toutes les voitures (berlines, monospaces, tout-terrains) - ce type de véhicule n'excédant jamais les 2 m de hauteur, même pour les monospaces et tout-terrains les plus hauts et les fourgonnettes. Notons que les véhicules spécialement aménagés pour le transport de personnes handicapées, qui peuvent dépasser ces caractéristiques, notamment en hauteur, appartiennent à la classe 1.
    • Classe 2 : Véhicules ou ensembles roulants dont la hauteur est située strictement entre 2 et 3 mètres et dont le PTAC est inférieur ou égal à 3,5 tonnes. Pour les remorques, la règle est la même que pour la classe 1 sauf que la hauteur maximale autorisée indépendamment du chargement est 3 m au lieu de 2 m. Toujours comme la classe 1, le nombre d'essieux n'influence aucunement. Véhicules appartenant à la classe 2 : les fourgons et la plupart de leurs dérivés, les petits utilitaires et la plupart des camping-cars.
    • Classe 3 : Véhicules à deux essieux dont la hauteur totale est supérieure ou égale à 3 m et dont le PTAC est supérieur à 3,5 tonnes et véhicules inférieurs à 3 m mais supérieurs à 3,5 tonnes. Véhicules rentrant dans cette classe : poids-lourds et autocars à 2 essieux.
    • Classe 4 : Véhicules ou ensembles roulants à plus de 2 essieux, dont la hauteur totale est supérieure ou égale à 3 m ou dont le PTAC est supérieur à 3,5 tonnes, véhicules de classe 2 avec remorque supérieure ou égale à 3 m, véhicules de classe 3 avec remorque et poids-lourds à 3 essieux ou plus.
    • Classe 5 : Motos, side-cars, motos avec une remorque et trikes.
  • Les classes servent à établir des tarifs différent pour chaque catégorie de véhicules ; les plus lourds, plus longs et plus hauts, comme les poids-lourds et les autocars (classes 3 et 4) doivent logiquement payer plus cher que les plus petits, comme les voitures et fourgons (classes 1 et 2). Les plus légers, comme les motos (classe 5), payent encore moins cher.

Le télépéage[]

LoupeVoir l'article : Télépéage.
  • Le télépéage est un moyen de payement, apparu en France dans les années 90, permettant de franchir rapidement une barrière de péage. Il s'agit également, en quelque sorte, d'un "abonnement" à l'autoroute. Toutes les sociétés concessionnaires d'autoroute françaises proposent un abonnement par télépéage.
  • Le fonctionnement est simple. L'automobiliste intéressé par le télépéage "s'abonne" d'abord auprès d'une société concessionnaire française quelconque (dans un espace clients, sur Internet, par courrier, par téléphone...). Un badge doit ensuite être fixé au pare-brise du véhicule. À chaque passage à une barrière de péage, l'automobiliste doit alors emprunter uniquement les voies marquées "télépéage" (généralement les voies les plus à gauche) ; il y en a au moins une à chaque gare. Sur ces voies, le badge est détecté. Dans le cas d'un système ouvert, le montant à régler (le même qu'en utilisant les moyens de payement dits "classiques") est automatiquement enregistré chez la société concessionnaire chez laquelle l'automobiliste a souscrit le contrat. Dans le cas d'un système fermé, le premier passage à un péage (à une gare dite "d'entrée" ; là où, avec les moyens de payement classiques, on prend un ticket) enregistre simplement la gare, l'heure et la date d'entrée en section payante. La suite du fonctionnement est identique au principe du ticket : c'est en gare de sortie que le payement s'effectue, non pas directement, mais en enregistrant le montant, automatiquement calculé d'après les informations sur l'entrée en section payante relevées en gare d'entrée, suivant le même principe que pour un système ouvert, c'est-à-dire chez la société concessionnaire où l'usager a souscrit son contrat. Chaque mois, une facture est alors éditée avec le montant de l'abonnement et/ou des trajets effectués.
  • Le système de télépéage le plus célèbre est Liber-T. Commun à toutes les sociétés concessionnaires d'autoroutes françaises, Liber-T fonctionne indifféremment que ce soit sur les autoroutes de la société où l'automobiliste a souscrit son contrat ou sur les autoroutes des autres sociétés. Cela permet donc d'utiliser son badge de télépéage sur tout le réseau concédé français. Le symbole du télépéage Liber-T est un T orange. Ce T apparaît d'ailleurs sur les panneaux au dessus des voies de télépéage des gares de péage.
  • D'autres systèmes, où le nombre de passages peut être illimité (abonnement mensuel), existent, surtout pour des ouvrages d'arts payants (Viaduc de Millau, Pont de Normandie, Tunnel du Fréjus, Tunnel du Mont-Blanc...) ou pour des sections en système ouvert (en particulier pour les sections urbaines ou interurbaines, reliant deux villes proches).
  • Sur l'A35 (mais aussi sur les voies rapides parallèles, les RD83 (68), RD1083 (67) et RD500 (67)), un système de télépéage unique en France sera instauré en 2009. En effet, suite à l'instauration du LKW-Maut (péage par télépéage pour poids-lourds) sur les autoroutes allemandes, en particulier l'A5 parallèle à l'A35, les voies rapides et autoroutes alsaciennes sont devenues saturées par les poids-lourds transitant par ces axes gratuits. Un système semblable au LKW-Maut d'outre-Rhin sera donc mis en service en 2009, afin d'essayer de remédier à cette hausse du trafic poids-lourds, et ne concernera bien sûr que les poids-lourds (ces voies express et autoroutes resteront gratuites pour tous les véhicules légers). Ces derniers devront s'équiper d'un badge de télépéage (similaire au badge Liber-T par exemple), qui sera détecté à chaque passage sous un portique contenant des détecteurs, installés sur ces quatre axes.

Liste des barrières de péage pleine voie françaises[]

LoupeVoir l'article : Prix des péages en France.

(F) : système fermé ; (O) : système ouvert

  • Autoroute A1 (Paris-Lille) :
    • Chamant (F)
    • Fresnes-les-Montauban (F)
  • Autoroute A2 (Paris-Bruxelles) : Hordain (F)
  • Autoroute A4 (Paris-Strasbourg) :
    • Coutevroult (O)
    • Montreuil-aux-Lions (F)
    • Beaumont (F)
    • Saint-Avold (O)
    • Loupershouse (F)
    • Schwindratzheim (F)
  • Autoroute A5 (Paris-Langres) : Les Eprunes (F)
  • Autoroute A6 (Paris-Lyon) :
    • Fleury-en-Bière (F)
    • Villefranche-Limas (F)
  • Autoroute A7 (Lyon-Marseille) :
    • Vienne (F)
    • Lançon-Provence (F)
  • Autoroute A8 (Lyon-Nice-Italie) :
    • La Barque (F)
    • Fréjus (F)
    • Sophia-Antipolis (O)
    • Saint-Isidore (O)
    • La Turbie (O)
  • Autoroute A9 (Lyon-Montpellier-Espagne) : Le Perthus (F)
  • Autoroute A10 (Paris-Bordeaux) :
    • Saint-Arnoult (F)
    • Monnaie (F)
    • Sorigny (F)
    • Virsac (F)
  • Autoroute A11 (Paris-Nantes) :
    • Corzé (F)
    • Ancenis (O)
  • Autoroute A13 (Paris-Caen) :
    • Buchelay (O)
    • Heudebouville (O)
    • Beuzeville (O)
    • Dozulé (O)
  • Autoroute A14 (Paris-A13 via Saint-Germain) : Montesson (O)
  • Autoroute A16 (Paris-Calais-Belgique) :
    • Amblainville (F)
    • Herquelingue (F)
  • Autoroute A20 (Paris-Toulouse) :
    • Vierzon (F)
    • Gignac (F)
    • Montauban Nord (F)
    • Montauban Sud (F)
  • Autoroute A26 (Calais-Troyes) :
    • Setques (F)
    • Courcy (F)
    • Ormes (F)
  • Autoroute A28 (Abbeville-Tours) :
    • Roumois (F)
    • Saint-Christophe (F)
  • Autoroute A29 (Le Havre - Saint-Quentin) :
    • Quetteville (O)
    • Le Pont de Normandie (O)
    • Epretot (F)
    • Cottévrard (F)
    • Haudricourt (F)
    • Dury (F)
    • Jules Verne (F)
  • Autoroute A31 (Luxembourg-Nancy-Beaune) : Gye (F)
  • Autoroute A34 (Taissy - Reims - Charleville-Mézières) : Taissy (F vers A4, reste de l'A34 gratuit)
  • Autoroute A36 (Allemagne-Mulhouse-Beaune) :
    • Fontaine-Larivière (O)
    • Saint-Maurice (F)
  • Autoroute A38 (A6-Dijon) : Pouilly-en-Auxois (F)
  • Autoroute A39 (Dijon - Bourg-en-Bresse) : Crimolois (F)
  • Autoroute A40 (Mâcon-Genève-RN205 (Tunnel du Mont-Blanc)) :
    • Viry (F)
    • Nangy (O)
    • Cluses (O)
  • Autoroute A41 (Genève-Grenoble) :
    • Villy-le-Pelloux (O)
    • Chambéry Nord (F)
    • Chignin (F)
    • Crolles (F)
  • Autoroute A42 (Bourg-en-Bresse - Lyon) : Beynost (F)
  • Autoroute A43 (Lyon-Chambéry-Italie (Tunnel du Fréjus)) :
    • Saint-Quentin-Fallavier (F)
    • Chambéry Nord (F)
    • Chignin (F)
    • Saint-Michel-de-Maurienne (F)
    • Le Tunnel du Fréjus (O)
  • Autoroute A48 (Lyon-Grenoble) : Voreppe (F)
  • Autoroute A49 (Grenoble-Valence) : Chatuzange (F)
  • Autoroute A50 (Marseille-Toulon) :
    • Le Prado (O)
    • La Ciotat (O)
    • Bandol (O)
  • Autoroute A51 (Grenoble-Marseille) :
    • Le Crozet (O)
    • La Saulce (F)
    • Meyrargues (F)
  • Autoroute A52 (Aix-en-Provence-Aubagne) : Pont de l'Étoile (F)
  • Autoroute A54 (Nîmes - Salon-de-Provence) :
    • Arles (F)
    • Saint-Martin-de-Crau (F)
  • Autoroute A57 (Toulon-Nice) : Puget-Ville (F)
  • Autoroute A61 (Toulouse-Narbonne) : Toulouse-Sud (F)
  • Autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) :
    • Saint-Selve (F)
    • Toulouse-Nord (F)
  • Autoroute A63 (Bordeaux-Bayonne-Espagne) :
    • Saugnacq-et-Muret (O)
    • Castets (O)
    • Bénesse-Maremne (O)
    • La Négresse (O)
    • Biriatou (O)
  • Autoroute A64 (Bayonne-Toulouse) :
    • Sames (F)
    • Lestelle (F)
    • Muret (O)
  • Autoroute A66 (Toulouse-Foix) : Pamiers (F)
  • Autoroute A68 (Toulouse-Albi) : Toulouse-Est (O)
  • Autoroute A71 (Orléans - Clermont-Ferrand) : Gerzat (ou Clermont-Barrière) (F)
  • Autoroute A72 (Balbigny - Saint-Étienne) : Veauchette (F)
  • Autoroute A75 (Clermont-Ferrand - Montpellier/Béziers) :
    • Saint-Germain (O)
    • Béziers (F)
  • Autoroute A77 (Paris-Nevers) :
    • Le Val de Loing (F)
    • Myennes (O)
  • Autoroute A81 (Le Mans-Rennes) : La Gravelle (F)
  • Autoroute A83 (Nantes-Niort) : Le Bignon (F)
  • Autoroute A85 (Angers-Vierzon) :
    • Restigné (F)
    • Veigné (F)
  • Autoroute A87 (Angers - La Roche-sur-Yon) :
    • Beaulieu (F)
    • La Roche-sur-Yon-Est (F)
  • Autoroute A88 (Falaise-Sées) :
    • Rônai (O)
    • Sées (F)
  • Autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) :
    • Arveyres (F)
    • Mussidan (F)
    • Thenon (O)
    • Saint-Germain-les-Vergnes (F)
    • Les Martres-d'Artières (F)
    • Saint-Romain-de-Popey (F)
  • Autoroute A131 (Le Havre-Rouen) : Bourneville (O)
  • Autoroute A150 (Rouen-Yvetot) : Bouville (F)
  • Autoroute A154 (Rouen-Evreux) : Incarville (O)
  • Autoroute A311 (Antenne de Dijon) : Dijon-Sud (F)
  • Autoroute A344 (Traversée urbaine de Reims) : Thillois (F)
  • Autoroute A391 (Antenne de Poligny) : Bersaillin (F)
  • Autoroute A404 (Antenne d'Oyonnax) : Groissiat (F)
  • Autoroute A406 (Contournement sud de Mâcon) : Val de Saône (F)
  • Autoroute A430 (Antenne d'Albertville) : Sainte-Hélène (F)
  • Autoroute A432 (Troisième rocade Est de Lyon) :
    • La Boisse (F vers A42, O vers A432 N)
    • Saint-Exupéry (O)
  • Autoroute A466 (Liaison A6 - A46) : Quincieux (O)
  • Autoroute A500 (Antenne de Monaco) : La Turbie (O)
  • Autoroute A520 (Antenne d'Auriol) : Auriol (F)
  • Autoroute A641 (Antenne de Peyrehorade) : Peyrehorade (F)
  • Autoroute A645 (Antenne du Val d'Aran) : Montréjeau (F)
  • Autoroute A709 (Contournement Sud de Montpellier) :
    • Montpellier 1 - Baillargues (F)
    • Montpellier 2 - Saint-Jean-de-Védas (F)
  • Autoroute A714 (Antenne de Montluçon) : Montluçon (F)
  • Autoroute A719 (Antenne de Gannat) :
    • Gannat (F)
    • Vichy (O)
  • Autoroute A837 (Saintes-Rochefort) : Cabariot (F)

Liens externes[]

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