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Règles

  • Comment les routes sont-elles classées?
    • En France, les routes classées en autoroute ont un préfixe spécifique commençant par A (les autres lettres ne sont plus admises depuis 1982).
    • Pour l'ensemble des autres routes, y compris les « Routes Express », c'est leur statut juridique qui détermine leur classement : N pour les nationales, D pour les départementales, etc.
  • Comment les autoroutes sont-elles numérotées en France ?
    • Les autoroutes, à la différence des autres routes, possèdent leur propre système.
    • Le principe est que les grandes radiales prennent, par ordre croissant dans le sens des aiguilles d'une montre autour de Paris (ou de Lyon pour les autoroutes A7, A8 et A9), les numéros A1 à A20. Elles relient Paris (ou Lyon) à une métropole régionale, à un port d'intérêt national, voire à une métropole étrangère, suivant en cela le principe de la nomenclature historique des routes nationales.
    • Les numéros de 21 à 99 sont attribuées par secteurs :
      • A21 à A29 (zone 2) : Nord ;
      • A30 à A39 (zone 3) : Nord-Est ;
      • A41 à A49 (zone 4) : Rhône-Alpes ;
      • A50 à A57 (zone 5) : Sud-Est ;
      • A61 à A68 (zone 6) : Sud-ouest ;
      • A71 à A77 (zone 7) : Centre (au sens géographique du terme) ;
      • A81 à A89 (zone 8) : Ouest.
    • Les petits embranchements et les antennes reçoivent un numéro à trois chiffres composé à partir de l'autoroute de laquelle ils sont tirés (par exemple, l'A315 est une antenne de l'A31), ou le cas échéant la plus proche (par exemple A837 est un "embranchement" d'A83, mais non connectée à elle).
    • Les rocades de certaines grandes villes suivent également cette règle, avec des variations selon l'époque de numérotation. Les rocades complètes numérotées dans les années 80 ont reçu un numéro à trois chiffres avec un zéro terminal (exemples : A620 pour la rocade de Toulouse, et A630 pour Bordeaux). Une mode plus récente a conduit à composer un numéro avec le numéro de la zone (de 1 à 8) en premier, suivi du numéro du département concerné (exemples : A814 pour Caen et A844 pour Nantes).
    • Du fait d'une évolution constante du réseau autoroutier, il existe malgré tout de nombreuses exceptions. Par exemple :
      • des autoroutes à deux chiffres jugées trop courtes ont été renumérotées en ajoutant un zéro à la fin, quand leur numéro d'origine a été réaffecté à une autoroute plus longue (exemples : A32 devenue A320 ou A66 devenue A660). Pour autant le nouveau numéro à trois chiffre ne suit pas la nomenclature, les autoroutes de rattachement étant très éloignées.
      • des tronçons d'autoroutes radiales dont le tracé a été dévié, ou n'a jamais été achevé, ont changé de numéro (exemples : l'A811 est l'ancien tronçon terminal de l'A11, A150 est un ancien tronçon d'A15, etc.)
      • certaines autoroutes ont repris le numéro de la route nationale qu'elle doublaient, malgré le fait qu'elles ne soient pas dans la zone correspondante. Exemple : l'A89, qui double l'ancienne RN 89, ou l'A86, qui double l'ancienne RN 186, toutes deux situées en dehors de la zone 8.
      • En Île-de-France, de nombreuses autoroutes ont hérités de numéros à trois chiffres composés à partir du numéro à deux chiffres d'une autoroutes de référence, et précédé du chiffre 1. Les exemples étant nombreux et circonscrits à l'Ile-de-France, on parle quelquefois de zone 10, avec des numéros du type 1xy. Exemples : l'A106, qui est une antenne de l'A6, A186 qui est une antenne de l'A86, etc.
      • Enfin, toujours en Île-de-France, pour les cas particuliers d'embranchements d'égale importance, on a affecté des lettres (a et b) à chacun des embranchements. Cela concerne uniquement les autoroutes A6a et A6b, embranchements de l'A6, et A5a et A5b, embranchements de l'A5.
  • La système actuel de numérotation a-t-il toujours été en vigueur depuis la création des autoroutes ?
    • Eh bien, non ! Selon la toute première nomenclature des autoroutes définie par décret du 25 février 1963, le A désignait les autoroutes principales et les autres lettres (B, C,...) les branches autoroutières. Puis ce système se complexifia jusqu'à la réforme de 1982, où le A désignait les autoroutes principales, le B les transversales, le C les autoroutes régionales et les autres lettres (D,E,F,G...) les bretelles et liaisons entre autoroutes. Auparavant, ce sont des noms en rapport avec les régions traversées qui ont servi à les identifier, système abandonné puis repris en 1973 en tandem des numéros déjà attribués aux autoroutes ("Autoroute du Soleil" pour l'A6/A7).
  • Comment les autoroutes sont-elles nommées en France ?
  • Comment attribue-t-on les numéros aux nouvelles autoroutes ?
    • Les nouvelles autoroutes obéissent au principes édictés ci-dessus. En certaines occasions, la création de nouveaux tronçons autoroutiers peut être accompagnée d'une nouvelle numérotation.
    • La mise en service de l'A89 entre Balbigny et Lyon est suivie d'une renumérotation de l'A72 et de l'A710, entre l'autoroute A71 et Balbigny, en A89.
    • A contrario, le projet de l'A831 ne sera pas suivi d'une renumérotation des autoroutes poitevines, avec uneA83 qui passera toujours au nord de Niort et non pas via Marans, Rochefort et Saintes.
  • Qu'arrive-t-il quand on a un tronc commun pour 2 autoroutes ?
    • En règle générale, c'est le plus ancien itinéraire autoroutier qui fixe la numérotation. La double numérotation des autoroutes en troncs communs est une création récente. Nous avons : l'A41/A43 au sud de Chambéry ; l'A4/A104 à Marne-la-Vallée ; l'A71/A89 au nord de Clermont-Ferrand depuis 2006.
    • A contrario, le tronc commun A4/A86, très court, possède une numérotation différente selon les voies.

Mystères

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