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Présentation[]

  • Lors de la construction des premières autoroutes, la doctrine du moment était que le grand public n'avait pas vocation à connaître les numéros des axes autoroutiers
  • Ainsi, ils portaient des dénominations en rapport avec les régions traversées comme Autoroute du Nord pour l'A1, Autoroute de l'Ouest pour l'A13 ou Autoroute du Soleil pour le duo A6/A7. Ce système a été abandonné puis repris en 1973 en tandem des numéros déjà attribués aux autoroutes.
  • Cependant, cette absence de désignation fiable posait des problèmes pour les services en charge de leur gestion.
  • Ainsi, pour faciliter l'exploitation de ces axes construits ou en projet, une nomenclature est établie par la Direction des Routes, d'abord à destination interne, puis progressivement à destination du grand public avec la mise en place des cartouches de signalisation du numéro des axes autoroutiers.
  • Cette nomenclature a été remaniée plusieurs fois :
    • 25 02 1963 : première nomenclature (Lien) (rectificatif : Lien).
    • 11 09 1967 : note de service la Direction des Routes pour préciser que les appellations commençant par les lettres D et E ne pouvaient pas être attribuées à des bretelles autoroutières pour ne pas créer de confusion avec les routes départementales et les routes européennes.
    • 05 09 1968 : première adaptation de la nomenclature : A53A8 (Lien).
    • 10 02 1982 : nomenclature de 1982 (corrigée le 17 12 1982 mais circulaire non publiée) (suppression des autres lettres que A, numérotation des antennes et bretelles autoroutières)
    • 11 06 1996 : nomenclature de 1996 (suppression des autoroutes à 4 chiffres et des 9xx, rajout d'un 0 final pour plusieurs petites autoroutes à 2 chiffres,...).

Nomenclature de 1963[]

Principes[]

  • Les autoroutes possèdent leur propre système de numérotation, différent des autres routes.
  • les numéros de 1 à 19 sont réservés aux grandes radiales partant de Paris et leurs prolongements, par ordre croissant dans le sens des aiguilles d'une montre. Elles relient Paris (ou Lyon) à une métropole régionale, à un port d'intérêt national, voire à une métropole étrangère, suivant en cela le principe de la nomenclature historique des routes nationales.
  • Les numéros de 21 à 89 sont attribués par secteurs :
    • A21 à A29 (zone 2) : Nord ;
    • A30 à A39 (zone 3) : Nord-Est ;
    • A41 à A49 (zone 4) : Rhône-Alpes ;
    • A50 à A57 (zone 5) : Sud-Est ;
    • A61 à A69 (zone 6) : Sud-ouest ;
    • A71 à A79 (zone 7) : Centre (au sens géographique du terme) ;
    • A81 à A89 (zone 8) : Ouest.
  • Les autoroutes reliant de pôles de classe 5 (agglomérations de plus de 400 000 habitants) entre eux prennent des numéros à 2 chiffres, le 1er étant celui du secteur et le 2e est un numéro d'ordre déterminé en tournant dans le sens horaire (ou anti-horaire selon le cas) autour de la ville principale de la zone.
  • Les autoroutes ne reliant pas des pôles de classe 5, mais connectées aux autoroutes principales, sont numérotées avec les lettres B, C, F, G, H et portent le numéro de l'autoroute principale à laquelle elles se rattachent.
    • Par exemple, l'autoroute B33 (actuelle A330) à Nancy se raccordait sur l'A33.
    • Pour l'A6, sont définis les embranchements suivants du Nord vers le Sud : B6 vers Paris-Porte d'Italie, C6 vers Étampes, F6 vers Combs-la-Ville, G6 vers Dordives, H6 vers Plombières-lès-Dijon.
  • Les antennes ou bretelles autoroutières n'apparaissent pas dans la nomenclature.

Exceptions[]

  • En Île-de-France, les autoroutes A86 et A87, amenées à être les 2 rocades d'Ile-de-France, ne se situent pas en zone 8.
    • Pour l'A86, cette numérotation a été prise pour conserver une cohérence avec la route nationale de l'époque RN186, doublée ou aménagée sur place selon les tronçons.
    • La rocade A87, concentrique avec l'A86 est numérotée par cohérence, de même que le projet de l'époque de 3e rocade extérieure, l'A88.

Liste des autoroutes de la nomenclature de 1963[]

  • Les axes sont désignés selon les couleurs suivantes :
    • En noir : nomenclature originelle de 1963.
    • En bleu : actualisation de la nomenclature juste avant la publication de la nomenclature de 1982.
  • Certains numéros intermédiaires n'apparaissent pas car ils n'étaient pas encore été définis en 1963 et ont été abandonnés avant 1982 (par exemple les autoroutes C3, F3 et G3 qui sont comprises entre les numéros B3 et H3).

Nomenclature de 1982[]

Principes[]

  • Cette nouvelle nomenclature est motivée pour harmoniser avec un A tous les numéros d'autoroute et pour permettre une plus grande souplesse dans la numérotation des autoroutes principales, au vu de l'accroissement du réseau.
  • Cela permet de répondre au principe que c'est le statut juridique des routes, qu'elles soient classées voie express ou non, qui détermine leur nom : N pour les routes nationales, D pour les départementales, et A pour les autoroutes.
  • Le flou du statut des axes numérotés B, C, F, G et H qui étaient soit des autoroutes soit des voies express est ainsi levé.
  • Les autoroutes principales doivent conserver dans la mesure du possible leur numérotation antérieure.
  • Les autoroutes commençant par une autre lettre que A sont renumérotées avec un A et 2 ou 3 chiffres en appliquant le principe des secteurs par grandes régions ou en prenant un numéro à trois chiffres composé à partir de l'autoroute dont elles dépendent.
  • Un numéro à 3 chiffres est attribué pour les antennes autoroutières, répondant à la définition suivante : autoroute de petite longueur comportant un ou plusieurs échangeurs et reliant une autoroute principale à la voirie environnante. Toute antenne est désignée par un numéro à 3 chiffres en relation avec le numéro autoroutier affecté à la région. Ce numéro figurera sur la nomenclature et sera signalé sur l'autoroute concernée. (par exemple, l'A315 est une antenne de l'A31).
  • Un numéro à 4 chiffres est attribué (mais pas rendu public) pour les bretelles autoroutières, répondant à la définition suivante : autoroute de petite longueur ne comportant pas d'échangeurs et reliant l'autoroute principale à la voirie environnante. Toute bretelle est désignée par un numéro à 4 chiffres en relation avec le numéro autoroutier affecté à la région. Ce numéro, réservé à l'usage interne de l'administration et des concessionnaires, ne sera pas signalé sur l'autoroute concernée et ne figurera pas sur la nomenclature des autoroutes.

Exceptions[]

  • En Île-de-France, de nombreuses autoroutes ont hérité de numéros à trois chiffres composés à partir du numéro à deux chiffres d'une autoroute de référence, et précédé du chiffre 1. Les exemples étant nombreux et circonscrits à l'Ile-de-France, on parle quelquefois de zone 10, avec des numéros du type 1xy. Exemples : l'A106, qui est une antenne de l'A6, A186 qui est une antenne de l'A86, etc.
  • Toujours en Île-de-France, pour les cas particuliers d'embranchements d'égale importance, des lettres (a et b) on été affectées à chacun des embranchements. Cela concerne uniquement les autoroutes A6a et A6b, embranchements de l'A6, et A5a et A5b, embranchements de l'A5.

Liste des autoroutes de la nomenclature de 1982[]

Nomenclature de 1996[]

Principes[]

  • Cette nouvelle nomenclature est motivée pour actualiser la précédente, au vu de l'abandon d'anciens projets autoroutiers, ce qui implique que certains axes ont perdu leur vocation inter-régionale initiale pour un simple rôle local de la section construite.
    • Des autoroutes à deux chiffres jugées trop courtes ont été renumérotées en ajoutant un zéro à la fin, quand leur numéro d'origine a été réaffecté à une autoroute plus longue (exemples : A32 devenue A320 ou A66 devenue A660). Pour autant le nouveau numéro à trois chiffres ne suit pas les principes de la nomenclature, les autoroutes de rattachement étant très éloignées.
    • Des tronçons d'autoroutes radiales dont le tracé a été dévié, ou n'a jamais été achevé, ont changé de numéro (exemples : l'A811 est l'ancien tronçon terminal de l'A11, A150 est un ancien tronçon d'A15, etc.).
    • La mise en service de l'A89 entre Balbigny et Lyon est suivie d'une renumérotation de l'A72 et de l'A710, entre l'autoroute A71 et Balbigny, en A89.
  • Les rocades de certaines grandes villes suivent également cette règle, avec des variations selon l'époque de numérotation. Les rocades complètes numérotées dans les années 1980 ont reçu un numéro à trois chiffres avec un zéro terminal (exemples : A620 pour la rocade de Toulouse, et A630 pour Bordeaux). Une mode plus récente a conduit à composer un numéro avec en premier le chiffre de la zone (de 1 à 8), suivi du numéro du département concerné (exemples : A814 pour Caen et A844 pour Nantes).
  • Les suffixes sont abandonnés, l'A5a et l'A5b devenant respectivement A5 et A105.
  • Les numéros à 4 chiffres sont abandonnés au profit de numéros à 3 chiffres.
  • Les numéros à 3 chiffres commençant par 9 sont abandonnés.

Exceptions[]

  • l'A89, qui double l'ancienne RN89, afin de conserver le numéro existant de l'axe, alors qu'elle n'est pas située en zone 8.
  • Les suffixes sont restés sur le terrain pour l'A5a et l'A5b alors qu'elles ont été officiellement renommées, et les A6a et l'A6b ont conservé ces numéros dans la nomenclature
  • Les autoroutes en tronc commun n'ont pas de double numérotation, et dans ce cas c'est le plus ancien itinéraire autoroutier qui fixe la numérotation. La double numérotation des autoroutes en troncs communs est une création des années 2000.
    • Par exemple, nous trouvons : l'A41/A43 au Sud de Chambéry ; l'A4/A104 à Marne-la-Vallée ; l'A71/A89 au Nord de Clermont-Ferrand depuis 2006.
    • A contrario, le tronc commun A4/A86, très court, possède une numérotation différente selon les voies.

Liste des autoroutes de la nomenclature de 1996 actualisée[]

  • (à venir)

Noms des autoroutes[]

Liste des anciens numéros attribués[]

Mystères[]

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