LGV des Titans

Présentation[]

Surnommée LGV des Titans par le Président de la République François Mitterrand^[1], la LGV (ou ligne nouvelle) Léman Mont-Blanc est un ancien projet ferroviaire à grande vitesse avoisinant les 80 km de longueur entre Genève et Bourg-en-Bresse, selon les fuseaux étudiés. Ce projet ferroviaire est principalement lié :
- Au projet ferroviaire de la LGV Rhin-Rhône Branche-Sud.
- À la desserte ferroviaire à grande vitesse du sillon alpin.
Son abandon a été motivé par le coût exorbitant des travaux et la ligne nouvelle a été remplacée par la réhabilitation de la ligne Bourg-en-Bresse - Bellegarde, co-financée par la France et la Suisse.

Historique[]

xx xx 1988 : Un avant-projet de ligne nouvelle Léman Mont-Blanc est envisagé entre Pont-d'Ain et Satigny.
28 02 1990 : Les cantons suisses de Genève (GE), Vaud (VD) et Valais (VS), ainsi que les départements français de l'Ain (01) et de la Haute-Savoie (74) font une demande commune aux gestionnaires nationaux des voies ferrées (CFF et SNCF), afin que ces derniers passent un contrat avec le groupement solidaire (sociétés Bonnard & Gardel et Sofrerail).
xx 12 1990 : À l'initiative de la Suisse, un groupe de travail franco-suisse est créé.
xx xx 1991 : Le Magazine CFF (magazine périodique suisse) évoque une liaison de la ligne nouvelle Léman Mont-Blanc se raccordant au projet de LGV Rhin-Rhône Branche-Sud au nord de Bourg-en-Bresse, jusqu'au canton de Genève, soit par le sud de Genève au niveau de La Praille, soit au nord de Genève à Genève-Cornavin.
14 05 1991 : Côté français, le comité interministériel d'aménagement du territoire approuve le schéma directeur des LGV qui, introduit deux liaisons à grande vitesse : l'une entre Bourg-en-Bresse et Genève, l'autre allant de Genève à Chambéry.
04 10 1991 : Côté suisse, les Chambres fédérales (Conseil national et Conseil des États) approuvent le projet d'arrêté fédéral sur le transit alpin.
27 09 1992 : La population suisse manifeste l'accord de l'arrêté fédéral sur le transit alpin par votation populaire.
xx xx 1992 : Le cabinet d'études Bonnard & Gardel propose un phasage du projet Léman Mont-Blanc en 4 étapes. Ce dernier correspondra en partie au devenir du projet ferroviaire.
xx xx 1997 : Mise en sommeil du projet de la LGV des Titans au profit d'études sur la réhabilitation de ligne des Carpates.
25 08 2005 : Accord bilatéral sur le projet de réhabilitation de la ligne des Carpates, renommée en ligne du Haut-Bugey.

Caractéristiques techniques[]

Avant-Projet de 1988 :

À compléter

Projet de 1991 :

À compléter

Schéma directeur de 1991 :

Liaison Bourg-en-Bresse - Genève

Inscrite au schéma directeur des LGV en 1991 en tant que tracé non étudié, cette LGV aurait permis d'assurer des relations ferroviaires à grande vitesse entre Genève et Paris par un temps de parcours inférieur à 3h de temps de trajet.

Liaison Genève - Chambéry

Inscrite au schéma directeur des LGV en 1991 en tant que tracé non étudié, cette LGV demandée par les suisses a toujours été rejeté par la SNCF. Cette solution aurait concurrencé directement le projet du sillon alpin, favorisant Genève à la défaveur du nœud ferroviaire lyonnais pour desservir le nord de l'Italie.

Projet de 1992 :

À compléter

Notes et références[]

↑ Par analogie au surnom donné à l'autoroute A40 que ce projet ferroviaire devait longer dans sa majeure partie.

Voir aussi[]

Articles connexes[]

Sites Sara[]

Liens et documents externes[]

[1] Par analogie au surnom donné à l'autoroute A40 que ce projet ferroviaire devait longer dans sa majeure partie.

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