La LGV d'Interconnexion Ouest est un ancien projet ferroviaire à grande vitesse principalement lié à la première version du projet ferroviaire initial de la LGV Normandie. Son abandon semble être acté suite à la refonte du projet de ligne nouvelle Paris-Normandie, amorcé entre-autres par la mise en place du Grand Paris.
Historique[]
1991 : Le Schéma directeur des LGV évoque la LGV Interconnexion Ouest permettant de raccorder la LGV Normandie au reste du réseau ferroviaire à grande vitesse.
2001 : Abandon du projet de LGV Normandie et de la LGV Interconnexion Ouest.
Inscrite au schéma directeur des LGV en 1991, cette LGV devait relier la Normandie et le centre d'affaire de La Défense au réseau TGV, ainsi que dans plusieurs communes de l'agglomération parisienne.
L'idée de réaliser la LGV interconnexion Ouest des TGV en Île-de-France devait permettre de :
relier la Normandie au réseau TGV français : la LGV Normandie permettrait de relier la Normandie à Paris et accessoirement, au grand Ouest (via la LGV des Estuaires) et au nord (via l'Arc Picard), mais les relations avec l'Est et le Sud-Est seraient toujours difficiles (c'est le bouchon ferroviaire francilien qui expliquerait le faible succès des relations TGV Le Havre - Marseille). La LGV Interconnexion Ouest aurait permis de résoudre ce problème.
relier le plus grand centre d'affaires d'Europe, La Défense, par train direct aux grandes villes d'Europe. Les hommes d'affaires non-parisiens n'auraient ainsi plus à transiter par les gares parisiennes pour se rendre à La Défense.
La grande particularité de ce projet est que, bien qu'elle soit appelée apparentée à une « LGV », cette ligne ne serait effectivement une LGV que sur une faible distance ...
Le projet était présenté en trois sections :
Tronçon Saint-Denis - La Défense
La ligne nouvelle commencerait par deux raccordements à Saint-Denis, l'un sur la ligne Paris - Creil (RER D), un autre sur la ligne Paris - Crépy-en-Valois (RER B), et se dirigerait vers le sud-ouest. La ligne desservirait les gares des Grésillons (RER C) et de Gabriel Péri-Asnières-Gennevilliers, avant de se raccorder à la ligne classique Gare Saint-Lazare - La Défense près de la gare de Bécon-les-Bruyères.
Cette ligne aurait amélioré les relations TGV entre la Normandie et l'Île-de-France, avec des dessertes à La Défense et un accès direct à l'Aéroport Charles de Gaulle, contribuant ainsi à la fluidification du trafic pour les dessertes locales dans le nord de Paris.
Tronçon La Défense - Nanterre
Il s'agit de permettre un accès direct de la Normandie à La Défense et donc à la LGV. Trois options ont été étudiées :
soit rouvrir le raccordement dit de "La Folie" en l'adaptant aux TGV,
soit ouvrir une nouvelle ligne,
soit faire passer les TGV par le souterrain du RER A (mais celui-ci est saturé).
Tronçon La Défense - Massy
C'est plutôt le flou de ce coté-là. On peut seulement envisager une réutilisation partielle des lignes de la Rivieira entre La Défense et Saint-Cloud puis une LGV jusqu'à Massy où la LGV se raccorderait à la LGV Atlantique et à la LGV Interconnexion Sud.