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Autoroute A75 Autoroute
Généralités · Itinéraire · Historique (Détail) · Futur · Aires · Trafic · Concessionnaires (APRR / CEVM / ASF) · Péages (APRR / CEVM / ASF) · Gestionnaire



Présentation[]

  • L'autoroute A75, ou A75, est une autoroute française reliant Clermont-Ferrand à Béziers (plus précisément sur la commune de Villeneuve-lès-Béziers).
  • L'A75 débute à Clermont Ferrand. Elle est le prolongement de l'A71 (Paris (A10) - Orléans - Clermont). Elle est gratuite en quasi-totalité. Seuls le viaduc de Millau, concédé à la Compagnie Eiffage du Viaduc de Millau (CEVM), et le raccordement avec l'A9, concédé à ASF, sont à péage.
  • L'A75 est un projet qui naquit dans les années 1970, et avait pour volonté d'assurer une liaison Bénélux/Royaume Uni - Espagne continue et directe mais surtout aussi d'avoir un lien entre Paris et Montpellier sans détour. Elle avait aussi comme objectif de décharger les A6, A7 et l'A9 entre Orange et Béziers d'une partie de leur trafic, déjà très intense à cette époque. Pour un trajet Paris - Perpignan, les autoroutes A71 et A75 sont des alternatives à l’autoroute du Soleil (A6 et A7) et à l'A9 (entre Orange et Béziers).
  • L'A75 est achevée en totalité en 2014 par la mise aux normes autoroutières de la déviation de Pézenas. Elle a bénéficié de travaux d'élargissement car elle sert également de rocade à l'agglomération de Clermont-Ferrand.
  • C'est un itinéraire intéressant pour se rendre de Paris à la côte languedocienne ou en Espagne, grâce à son tracé plus direct vers ces destinations que les A6, A7 et A9 et de son tarif. En effet, pour un Paris - Montpellier, on ne paie que sur les autoroutes A10 et A71 jusqu'à Clermont-Ferrand puis sur le viaduc de Millau, ce qui représente au final plus de 300 kilomètres de portions gratuites.

Localisation[]

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Description du tracé[]

  • L'A75 débute en tant qu'autoroute urbaine à la suite de l'A71, dans la banlieue de Clermont-Ferrand. L'échangeur avec l'A711 marque ce changement de numéro.
  • La section entre Clermont-Ferrand et Issoire est l'une des premières a avoir été mise en service sur l'A75. Elle paraît assez vétuste par endroits et ses caractéristiques ne semblent pas répondre aux actuels standards autoroutiers. Le nombre rapproché de sorties permet aux locaux d'accéder facilement à l'autoroute, ce qui en fait alors une rocade de Clermont-Ferrand où se mêlent trafic local et trafic de transit sur seulement 2x2 voies. Toutefois, une section de 11 km au début de l'autoroute a été intégrée à la concession APRR en 2015, en vue d'un élargissement à 2x3 voies effectif à l'été 2021.
  • Passé Clermont-Ferrand, l'A75 file plein sud dans un paysage totalement plat constituant l'extrémité ouest de la plaine de la Limagne, en longeant également la chaîne des Puys. Par temps clair et dégagé, on peut apercevoir le Puy de Sancy, le point culminant du Massif Central avec 1885 m d'altitude, au loin. Les premières aires, des aires de service, sont rencontrées dans chaque sens de parts et d'autres de la sortie 6.
L'A75 au niveau de la sortie 10 vu de Saint-Yvoine

L'A75 au niveau de la sortie 10 vu de Saint-Yvoine © France Autoroutes

  • L'autoroute va ensuite se rapprocher de l'Allier, puis rentrer dans le val du même nom. Cette section, datant des années 1970, a intégralement repris le tracé de l'ancienne RN9 ayant reçu auparavant le statut de voie express. Les caractéristiques n'ont rien d'autoroutières car on trouve plusieurs virages bien prononcés (dont le virage de Coudes, à 90°). Étant donné que l'autoroute reprend une ancienne route nationale, un grand nombre de sorties a dû être construit pour desservir les hameaux bordant cet axe. On trouve une aire de repos dans le sens Clermont-Ferrand - Montpellier, l'aire du Val d'Allier, qui a la particularité d'être construite sur une ancienne courte section de la RN9 et qui est totalement interdite aux poids-lourds, faute de place, car cette aire est emprisonnée entre l'autoroute et la montagne, constituée de falaises presque verticales. Attention : sur cette section, à cause des caractéristiques, la vitesse est limitée à 90 km/h par endroits, et les radars automatiques y veillent !
  • Au débouché du Val d'Allier, sur le contournement d'Issoire, le relief commence à être marqué en se référant à l'inclinaison des chaussées, jusqu'ici assez aplani malgré le relief environnant. Le nombre de sorties est toujours aussi rapproché : tous les 5 km en moyenne. L'autoroute, ayant traversé jusqu'ici uniquement le département du Puy-de-Dôme (63) fait une brève incursion en Haute-Loire (43), où se trouve la première aire de l'A75 à vocation touristique : l'aire de La Fayette - Lorlanges, une aire de service accessible dans les deux sens permettant à travers diverses installations, de découvrir ce département. À la sortie 20 se détache une route nationale (RN102) permettant de desservir Brioude et Le Puy-en-Velay, et qui continue jusqu'à Aubenas puis Montélimar. Notons la présence des premiers viaducs et ponts, comme le pont sur l'Alagnon. A partir de cet endroit, l'A75 rentre définitivement dans la montagne.
  • L'A75 passe ensuite dans le département du Cantal (15). À Massiac, classé village-étape de l'A75, une autre route nationale, la RN122 dessert Aurillac en passant par Murat et les Monts du Cantal. Au même endroit, une chapelle érigée sur un éperon rocheux domine l'autoroute d'en haut et peut-être aperçue dans le sens sud - nord. Ici commence alors une longue montée entre Massiac et Saint-Poncy.
  • L'autoroute oblique ensuite légèrement vers l'est. La montée vers le col de la Fageole commence vraiment à se faire sentir après la sortie Vieillespesse, avec des dénivelés de plus en plus forts. C'est dans de magnifiques paysages montagnards qu'est enfin atteint ce fameux col faisant souvent parler de lui en période hivernale, avec 1.114 m d'altitude. Après ce col, on entame une courte descente jusqu'à Saint-Flour.
  • Ensuite, l'autoroute alterne entre montées et descentes. L'A75 passe à proximité du Viaduc de Garabit, érigé par Gustave Eiffel et franchissant la Truyère. Une aire de repos accessible dans les deux sens est dédiée à ce chef-d’œuvre architectural de la fin du XIXe siècle et propose un superbe panorama sur celui-ci. L'autoroute franchit également cette rivière par un autre ouvrage d'art tout aussi remarquable, le pont sur la Truyère. Plus loin est rencontrée la deuxième des aires de service renommées de l'A75 à vocation touristique : l'aire de la Lozère. Elle est également accessible dans les deux sens. C'est aussi au même endroit que l'autoroute rentre dans le département du même nom.
A75 Issartets wiki

Col des Issartets enneigé © J. Deforges

A75 - Col des Issartets Avion

Vue aérienne du Col des Issartets en hiver. © G.E.

  • L'A75 continue toujours vers le sud, passant à proximité de Saint-Chély-d'Apcher et d'Aumont-Aubrac. Ce dernier village est également un village étape. Peu après débute une rampe importante montant vers le Col des Issartets, le plus haut col autoroutier de France avec 1.121 m d'altitude. D'ici reprend une première descente vers les plateaux. Passé Marvejols, plusieurs viaducs composent le tracé, comme le viaduc du Piou, le viaduc du Rioulong, le viaduc de la Planchette, etc.
  • On aperçoit également en contrebas un autre ouvrage d'art autoroutier n'appartenant pas à l'A75 mais qui compose une antenne qui a un statut de voie express (RN88) : le viaduc de la Colagne. Celui-ci fait partie de la future voie express Lyon - Toulouse et est aussi bien visible depuis l'ancienne RN9 qui est, elle, établie au fond de la vallée de la Colagne. Peu après, sur l'A75, se trouve le premier tunnel rencontré : le tunnel de Montjézieu. Notons que sur cette section, l'autoroute fait tronc commun avec la voie express RN88. Une forte descente permet de traverser le Lot, suivie d'une forte remontée elle-aussi reprise sur la RN9. L'A75 atteint enfin La Canourgue, petite Venise lozérienne, bien visible peu avant la sortie 40 dans le sens Béziers-Clermont.
  • Après La Canourgue, l'A75 grimpe le Causse de Sauveterre, qu'elle redescend peu après. C'est à ce moment là que l'A75 rentre dans le département de l'Aveyron (12).
  • Une sortie dessert Campagnac, puis débute la longue descente du Causse de Sauveterre vers Sévérac.
  • Vers Sévérac-d'Aveyron (anciennement Sévérac-le-Château), la partie ouest de la voie express Lyon - Toulouse, toujours la RN88, se détache. L'aire de service de l'Aveyron se situe sur cette antenne qui a le statut autoroutier pendant 1 km environ.
  • Au bout d'une dernière montée, l'A75 débouche sur le col d'Engayresque. Il y a encore quelques années se terminait ici la section nord de l'autoroute et débutait le calvaire redouté des automobilistes qu'étaient les traversées d'Aguessac de Millau, en particulier lors des migrations estivales. Une sortie permet de redescendre ce col par l'ex-RN9.
  • Peu après se trouve le joli viaduc de Verrières. À la sortie 45 débute la concession Compagnie Eiffage du Viaduc de Millau (CEVM) et l'autoroute devient payante sur une courte section de 13 kilomètres. La barrière de péage pleine voie de Saint-Germain se dresse quelques kilomètres avant l'aire du Viaduc de Millau (ou de Brocuéjouls), d'où l'on peut observer un des plus beaux ouvrages d'arts au monde faisant une certaine fierté de la France : le célèbre viaduc de Millau, inauguré en décembre 2004. Celui-ci, d'une longueur supérieure à 2 km, possède la pile de viaduc la plus haute au monde, et a été bâti en un temps record au dessus du Tarn, qu'il enjambe. Sa traversée est intégralement emmurée de panneaux vitrés, afin d'anéantir la sensation de vertige et d'éviter de distraire les conducteurs regardant la ville de Millau, siégeant 300 m plus bas.
  • À l'extrémité sud de ce viaduc, l'autoroute commence sa traversée pittoresque du Causse du Larzac. La section à péage s'arrête à la sortie 46. À la sortie 47, à La Cavalerie, se trouvait la fin de la section sud de l'A75 il y a quelques années. Elle se raccordait à l'ex-RN9, qui descendait vers Millau par la longue, fastidieuse, dangereuse et désormais célèbre descente de La Cavalerie. Juste après se trouve l'aire de service du Larzac, qui, fait très rare pour une aire de service en France, ne comprend pas de distributeur de carburant mais seulement une grande cafétéria et un hôtel. Elle reste accessible dans les deux sens de circulation.
  • Le reste de la traversée du Causse du Larzac se fait sans observation particulière à peu près sur le tracé de l'ancienne N9, avec un relief pas trop marqué. Vers Le Caylar se trouve une autre aire de service, équipée d'une station-service cette fois-ci. Au niveau de Saint-Félix-de-l'Héras, l'autoroute entame une très brève descente mais assez forte avec vitesse réduite et dans un relief restant encore peu marqué.
  • Après le tunnel du Pas de l'Escalette, le deuxième de l'A75, commence la célèbre et dangereuse descente du Pas-de-l'Escalette. Le paysage, peu marqué jusque là, change totalement pour passer dans le canyon de la Lergue. Le dénivelé est très fort avec de nombreux virages serrés et l'autoroute passe à une faible distance des Grands Causses de l'arrière-pays languedocien. Au niveau de Soubès, un viaduc permet de franchir le débouché de la pittoresque vallée de la Brèze. Comme la descente précédente, le contournement de Lodève reprend l'ancien tracé de la RN9. Les chaussées sont souvent décalées sur cette section, celle sud-nord se trouvant plus élevée que l'autre. Le dernier tunnel de l'A75, dit de la Vierge, doublé en 2005, marque la fin du contournement de cette ville. L'A75 quitte ensuite progressivement les montagnes du Massif Central en longeant à quelques kilomètres de distance le Lac du Salagou. Plusieurs sorties incomplètes permettent de desservir ce lac et les hameaux environnants, ancienne RN9 oblige.
  • Au nord de Clermont-l'Hérault se trouve la bifurcation de l'A750 vers Montpellier, suivie par le petit viaduc de Ceyras permettant de franchir un vallon. L'A75 continue vers Béziers. Dans un relief peu marqué, elle s'approche progressivement de l'A9 à laquelle elle est reliée par un échangeur à l'est de Béziers et une barrière de péage en pleine voie, qui donne l'accès à l'A9 payante. Cette dernière extrémité est concédée aux Autoroutes du Sud de la France (ASF). On notera toutefois dans cette dernière section les efforts faits pour intégrer au mieux l'autoroute dans le paysage et la reprise de la plateforme de l'ex-RN9 sur le contournement de Pézenas (entre les sorties 59 et 61).

Autour de l'autoroute[]

Régions[]

Départements[]

Métropole[]

Sites naturels[]

  • Agglomération clermontoise
  • Val d'Allier
  • Hauts cols du Massif central
  • Causse du Larzac
  • Arrière pays languedocien

Sites touristiques[]

  • Ville de Clermont Ferrand
  • La Bourboule (station thermale), Le Mont Dore (station thermale et de ski), Besse (station de ski), Saint Nectaire (fromage)
  • Puy de Sancy
  • Issoire
  • Château de Villeneuve-Lembron
  • Le Cézallier
  • Saint-Flour
  • Viaduc de Garabit (visible depuis l'aire de Garabit et l'autoroute)
  • Le Malzieu en Gévaudan
  • Parc à loups du Gévaudan et Marvejols
  • Gorges du Tarn
  • Millau
  • Viaduc de Millau (visible depuis la RN9 dans la descente de la Cavalerie (point de vue), sortir à la Cavalerie ( Sortie 47 ) et descendre vers Millau)
  • Causse du Larzac avec villages typiques (La Couvertoirade, Saint Eulalie de Cernon...)
  • Lodève
  • Pézenas
  • Montpellier
  • Béziers
  • Agde, Sète

Du bouchon de Millau au viaduc[]

  • Avant la mise en service du contournement ouest de Millau (16 décembre 2004), tout le trafic de l'A75 était provisoirement dévié sur la RN9, et ce pendant de longues années. Mais la RN9, aujourd'hui déclassée, traversait deux villes : Aguessac et Millau. Ces deux villes ont été à l'origine de biens de mauvais souvenirs pour les vacanciers, souvent pris au piège durant de longues heures lors des grands chassés-croisés où se croisent juilletistes et aoûtiens. L'origine de ces ralentissements provient du fait suivant : l'étroitesse de la traversée d'Aguessac, avec son carrefour à feux tricolores qui dessert la route des Gorges du Tarn, très fréquentée l'été et le nombre important de carrefours à niveau en tout genre à Millau. De plus, Millau se situant dans une cuvette, de longues et fastidieuses montées devaient être entreprises pour faire la jonction entre les deux parties de l'autoroute, situées au sommet des plateaux encadrant la ville. La plus redoutée est celle de la Cavalerie, très dangereuse car elle se situe à flanc de montagne. De plus, l'inclinaison de la chaussée étant fort, d'autres difficultés comme des problèmes de freins pour les poids-lourds se développaient, surtout que les voies de détresses étaient rares, voire inexistantes.
  • Pour pallier ce problème, un contournement de Millau a été proposé depuis de nombreuses années déjà. Mais des difficultés de relief bien évidentes ont été rencontrées et le projet a pris du retard. Après maintes propositions de tracé irréalisables techniquement et écologiquement pour certaines, économiquement pour d'autres, le choix de franchir le Tarn à l'ouest de Millau a été approuvé. Un viaduc autoroutier à 2x2 voies d'environ 2000m sera érigé : il s'agit de l'actuel viaduc de Millau que nous connaissons bien. Cet ouvrage d'art hors du commun est sorti de terre à une vitesse jusqu'alors impensée pour un chef d'oeuvre de cette taille : environ trois an et demi après le premier coup de pioche. Depuis, son succès ne se démentit pas. Le trafic a littéralement explosé, au profit de la Compagnie Eiffage du Viaduc de Millau (CEVM), le concessionnaire du viaduc. En plus, la ville de Millau a perdu son bouchon et sa pollution et a retrouvé la tranquillité d'avant l'A75 tout en étant désenclavée.
  • Au niveau du tourisme, une explosion a également eu lieu grâce à "l'effet viaduc", qui perdure encore aujourd'hui, depuis sa mise en service. Millau est devenu une destination touristique privilégiée en France, mais aussi en Europe. De plus, la présence du site exceptionnel du point de vue naturel des Gorges du Tarn renforce cet attrait que la région a auprès des vacanciers. Le tourisme vert y est pratiqué : randonnée, canoë... ainsi que le tourisme culturel grâce aux nombreuses possibilités de visites en tout genre (grottes, villages typiques...). Une liaison autoroutière directe et rapide avec les plages du Languedoc, 100 km au sud, y est peut-être aussi pour quelque-chose.
  • Voir aussi : Viaduc de Millau

Historique[]

Futur[]

  • Construction d'un diffuseur au Nord de Clermont-l'Hérault : études en cours.

Itinéraire[]

Aires[]

Ouvrages d'art[]

  • Pont sur l'Alagnon (1991)
  • Viaduc de la Violette (1991)
  • Pont sur la Truyère (1993)
  • Pont sur la Crueize (1995)
  • Viaduc du Piou (1996)
  • Viaduc du Rioulong (1996)
  • Viaduc de la Violette (1996)
  • Viaduc de la Planchette (1996)
  • Tunnel de Montjézieu (1997)
  • Pont sur le Lot (1997)
  • Viaduc de Verrières (2004)
  • Viaduc de la Garrigue (2004)
  • Viaduc de Millau (2004)
  • Tunnel du Pas de l'Escalette (1994 et 1996)
  • Pont sur la Brèze (2005)
  • Tunnel de la Vierge (1983 et 2005)

Trafic[]

Carte du trafic sur l'autoroute A75 en 2000

Diaporama : Balade sur l'autoroute A75 (© Laurent)[]

Viaduc de Millau[]

Pas de l'Escalette[]

Diaporama : Entre l'A750 et le km 0 (© Julien vitry 94)[]

Webcam[]

Voir aussi[]

Sites SARA[]

Sites externes[]


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