- Pour les articles homonymes, voir Autoroute A20 (Homonymie).
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Voir l'article : Autoroute française A20 (Historique).
Présentation[]
- Cet article retrace l’histoire détaillée de l’A20 des premiers projets à son ouverture.
- L’A20 débute à Vierzon où elle se détache de l’A71 et s’achève sur l'A62 à Montauban. Cette autoroute double l'ex RN20 de Vierzon à Montauban en reprenant grandement le tracé de cette dernière de Vierzon jusqu'au Sud de Brive-la-Gaillarde puis selon un tracé entièrement neuf depuis le Sud de Brive-la-Gaillarde jusqu'au Nord de Montauban avant de reprendre un courte partie de l'ancienne RN20 entre Montauban et l'A62.
Section Vierzon - Châteauroux[]
- A partir de 1973, l’État planche sur un aménagement de l'axe Paris-Toulouse via Limoges. Voici le déroulement des études menées pour l'aménagement de la section Vierzon - Châteauroux.
Étude d'aménagement (1973)[]
Tracés et types d'aménagement retenus dans l'étude[]
- Pour la recherche des tracés et les types d'aménagement, les critères étaient :
- la recherche d'un aménagement en séquence aussi rationnel que possible.
- un aménagement définitif possédant un niveau de service autoroutier.
- la prise en considération de la desserte d'Issoudun.
- la combinaison aussi souple que possible entre les solutions d'autoroute avec et sans péage.
- Ces critères et l'analyse des infrastructures existantes ont abouti aux solutions d'aménagement suivantes :
- Solution N° 1 - Aménagement sur place de la N20 dans l'optique d'une séquence :
- 1.1 - Déviations de Châteauroux, Massay et Vatan à une chaussée à 2 voies (7 mètres).
- 1.2 - Doublement des sections rectilignes de rase campagne sous la forme de 2 sections de voie express dénivelée.
- 1.3 - Doublement des déviation de Châteauroux, Massay et Vatan.
- 1.4 - Rectification du profil en long de la 1re chaussée de la N20 et aménagements complémentaires afin d'obtenir un niveau de service autoroutier.
- Solution N° 2 - Création d'une route nouvelle parallèle à la N20 avec transfert de l'ancien axe dans la voirie locale. La séquence possible était :
- 2.1 = 1.1
- 2.2 - Création de 2 sections de route nouvelle bidirectionnelle à 7 m, dénivelée entre les 3 déviation de la séquence A1.
- 2.3 - Doublement de la chaussée de 7 m et aménagement autoroutier.
- Solution N° 3 - Création d'une route nouvelle permettant de desservir Issoudun (appelée : tracé de base); séquence possible :
- 3.1 - sans phasage : Autoroute à péage.
- 3.2 - avec phasage : Autoroute avec ou sans péage :
- 3.2.1. Déviations de Châteauroux et Massay.
- 3.2.2. Liaison nouvelle Châteauroux - Massay par Issoudun.
- Solution N° 4 - Variante de la solution N° 3 (appelé tracé Est) :
- Solution autoroutière avec et sans péage comportant une déviation de Châteauroux par le Sud.
- Solution N° 1 - Aménagement sur place de la N20 dans l'optique d'une séquence :
- Pour rendre ces solutions comparables, il avait été envisagé dans les solutions d'aménagement, en complément de la N20, la possibilité de construction d'une route nouvelle Vierzon - Issoudun se raccordant à la liaison Vierzon - Châteauroux au niveau de Massay. Une variante fut envisagée pour le tracé de base (groupe de solution n° 3). Cette variante consistait à se raccorder à l'échangeur n° 6 de l'A71 situé à l'Est de Vierzon.
- La majorité des solutions prend en compte une déviation de Châteauroux par le Nord. Cela est dû au fait qu'une déviation Sud s'avérait très difficile à réaliser compte-tenu de l'état avancé de l‘occupation des sols au Sud de Châteauroux dès les années 1970.
- Concernant les solutions desservant Issoudun, aucun tracé reprenant la N151 ne fut retenu car l'extension des zones industrielles de Châteauroux compliquait très fortement cette hypothèse.
Profils en travers étudiés[]
- Pour permettre un phasage évitant des suréquipements inutiles tout en conférant aux aménagements un niveau de service suffisant pour le confort et la sécurité, il avait été envisagé les profils en travers suivants :
- Chaussée de 7m intégrable à une autoroute pour les sections de route nouvelle, les déviations et les sections sur lesquelles la N20 serait doublée.
- Autoroute à 2x7 m
Échangeurs prévus[]
- Pour les solutions n° 1 et n° 2, 2 échangeurs étaient prévus entre les bifurcations de Châteauroux-Sud et Vierzon-Sud, l'un au Nord-Ouest de Châteauroux (raccordement à la rocade), l'autre à Vatan.
- Pour la solution n° 3, 2 échangeurs étaient prévus entre les bifurcations de Châteauroux-Sud et Vierzon-Sud, l'un au Nord-Ouest de Châteauroux (raccordement à la rocade), l'autre à Issoudun.
- Pour la solution n° 4, 2 échangeurs étaient prévus entre les bifurcations de Châteauroux-Sud et Vierzon-Sud, l'un à l'Est de Châteauroux au niveau de la D943, l'autre à Issoudun.
Choix des états d'aménagement[]
- Les comparaisons nécessaires, tant au niveau des solutions globales (choix entre les grands principes de tracé) qu'au niveau des possibilités de phasage, ont amené à tester 17 états.
- Les états 1 à 7 concernaient les différents aménagements possibles à 7 m.
- Les états 8 à 17 concernaient les divers cas d'aménagements autoroutier, avec et sans péage. Pour ces dernières solutions, il avait été tenu compte d'un trafic doublé par rapport au taux de la circulaire en 1970.
- Ces 17 états regroupaient les 4 types de tracés 1, 2, 3 et 4.
Conclusion de l'étude de 1973[]
- Les résultats bruts de l'étude avait permis de sélectionner deux types d'aménagement de la liaison Vierzon - Châteauroux.
- 1 : Aménagement sur place de la N20 avec déviation de Massay, de Vatan et de Châteauroux et un profil en travers à 2x7 m avec un niveau de service autoroutier.
- 2 : Construction d'une autoroute à péage desservant Issoudun.
- L'aménagement sur place de la N20 était le plus intéressant (écart des bénéfices actualisés = 59 MF). Toutefois, le choix entre ces deux aménagements dépendait du choix de l'aménagement Châteauroux - Limoges. En effet, si la solution autoroute à péage avait été adoptée au Sud de Châteauroux, elle se serait imposée entre Vierzon et Châteauroux.
- Phasage possible :
- 1 : Pour la solution "aménagement sur place de la N20", trois séquences étaient présentées.
- 2 : Pour la solution "autoroute à péage", deux solutions étaient possibles.
- 2a : Dans le cas d'un choix immédiat pour une autoroute à péage, le tracé direct déviant Massay par l'Est était préférable sans autre possibilité de phasage que la déviation de Châteauroux.
- 2b : Dans le cas d'un choix plus tardif, outre la construction de la déviation de Châteauroux à 7 m, l'aménagement immédiat de la section Vierzon - Massay à 7 m (déviant Massay par l'Ouest) était possible et restait compatible avec les deux solutions qui étaient l'aménagement sur place de la N20 ou une autoroute à péage par Issoudun.
Étude complémentaire (1975)[]
- En 1975 comme en 1973, la variante par Issoudun était envisagée avec un péage et celle par Vatan sans péage, mais à partir de juillet 1975 la variante par Vatan était aussi envisagée avec un péage.
- Les deux solutions d'autoroute à péage étant assez dures à départager, une étude plus poussée fut menée.
- Si la solution d'une autoroute à péage avait été retenue, alors le tracé serait très certainement passé par Issoudun, car un aménagement nouveau à péage n'aurait pu redynamiser des communes telles que Vatan, Graçay et Levroux au contraire d'Issoudun qui pouvait bénéficier d'une relance économique.
Choix définitif de l'aménagement (1979)[]
- En 1979, la variante par Vatan est définitivement actée, mais deux propositions reviennent sur le tapis : soit un aménagement sur place, soit une autoroute en tracé neuf gratuite longeant la N20.
- A l'issue d'une réunion en juillet 1979 réunissant différents acteurs, ce fut le parti de l'aménagement sur place qui fut définitivement retenu.
Section Châteauroux - La Croisière - (Limoges)[]
- A partir de 1973, l’État planche sur un aménagement de l'axe Paris-Toulouse via Limoges. Voici le déroulement des études menées pour l'aménagement de la section Châteauroux - La Croisière - (Limoges).
Étude d'aménagement (1973)[]
Types d'aménagements retenus dans l'étude[]
- Entre Châteauroux et Limoges, différents types d’aménagement furent étudiés :
- Aménagement sur place (construction d'une chaussée neuve de 7 m de largeur, le long de la route actuelle et rectification de la route ancienne), vitesse de référence (VR) de 80 km/h.
- Route neuve ayant un statut de route express : VR de 120 km/h.
- Autoroute sans péage : VR de 140 km/h.
- Autoroute à péage : VR de 140 km/h.
- Ces différents partis d'aménagement étaient prévus dans tous les cas en phase finale avec une chaussée à 2x2 voies.
Études des tracés par types d'aménagements[]
- La recherche des tracés fut réalisée par le SETRA et avec la collaboration des Directions Départementales de l’Équipement de l'époque pour tenir compte d'une part des contraintes d'occupations du sol et d'autre part des opérations prévues au VIe plan.
Section Châteauroux - Argenton-sur-Creuse[]
- Le seul aménagement étudié sur cette section fut un aménagement autoroutier puisque dès le VIe plan il était prévu la construction d'une route nouvelle à 7 m entre Châteauroux et Lothiers. Cette chaussée était intégrable à une autoroute.
- Si le tracé ne présentait aucune difficulté entre Châteauroux et Tendu, les problèmes étaient beaucoup plus délicats pour la déviation d'Argenton-sur-Creuse où des franchissements des vallées telles que celle de la Creuse nécessitent la construction d'ouvrages importants. Dans cette étude, seule la déviation Ouest d'Argenton-sur-Creuse avait été retenue, le tracé de la déviation Est étant incompatible avec le plan d'urbanisme.
Section Argenton-sur-Creuse - La Croisière[]
- 1. Aménagement sur place
- Les caractéristiques de la N20 en 1973 entre Argenton-sur-Creuse et La Croisière étaient assez mauvaises puisque 25 % du tracé de référence était en dessous des caractéristiques minimales pour une vitesse de référence de 80 km/h. De plus, la présence d'un nombre important de hameaux tout au long de cette section rendent difficile et couteux la réalisation d'un aménagement sur place de la N20. L'ensemble des déviations représentait 50 % du tracé de référence et montrait très bien l'ampleur des difficultés rencontrées.
- 2.1. Route nouvelle - autoroute
- Si les contraintes topographiques n'étaient pas négligeables dans cette section (traversées des vallées de l’Anglin et l’Abloux), elles n'avaient toutefois pas joué un rôle primordial dans la recherche des tracés.
- C'est le phasage possible de la route neuve (utilisable pour l'option autoroute sans péage) qui avait conduit à envisager un tracé assez proche de la N20 alors que le tracé autoroutier était situé assez loin de cette dernière.
- Au niveau de la Croisière, le tracé de la route neuve venait s'intégrer à la future déviation (aménagement à 2x2 voies prévu au VIe Plan).
Section La Croisière - Limoges
Profils en travers en stade final[]
- Les profils en travers prévus en phase finale étaient les suivants:
- Route express 2x2 voies plateforme de 26,50 m.
- Autoroute 2x2 voies plateforme de 27,00 m.
Points d’échanges[]
- Dans le cas de d'une solution autoroutière, 4 points d'échanges avaient été prévus : 1 échangeur à Lothiers, 2 demi-échangeurs à Argenton-sur-Creuse, l'un au Nord et l'autre au Sud et un échangeur à La Croisière.
- Dans l'hypothèse de la solution route neuve, à partir du Sud d'Argenton-sur-Creuse les ingénieurs prévoyaient de supprimer ou de déniveler les carrefours avec les chemins ruraux et les chemins vicinaux. Seules les routes départementales et routes nationales importantes auraient été considérées à niveau, soit environ un carrefour tous les 3 kilomètres, de manière à permettre les échanges. Certains d'entre eux étaient envisagés pour être dénivelés ultérieurement si l'importance des courants cisaillés le justifiait.
Conclusion de l'étude de 1973[]
- Après l'examen des résultats sur la rentabilité des diverses options, la plus rentable était l'autoroute sans péage (tracé près de la RN 20 - B.A. = 202 MF), suivie par l'autoroute à péage (B.A. = 183 MF) et enfin l'A.S.P. (B.A. = 149 MF).
- L'avis des directeurs des différentes Direction Départementales de l'Équipement était différent d'un département à l'autre.
- La D.D.E. de Indre précisa que la solution retenue au Sud de Châteauroux devait être cohérente avec la solution adoptée pour la liaison Vierzon - Châteauroux et marqua pour cette dernière liaison sa préférence pour une solution autoroutière desservant Issoudun. La D.D.E. de L’Indre n'était pas opposée à une solution autoroutière à péage au Sud de Châteauroux dans le Département de l’Indre.
- Le Service Régional de l’Équipement du Limousin s'était fait l'écho d'une vive opposition sur le plan local au principe d'une autoroute à péage dans le Département de la Haute-Vienne.
- Les D.D.E. ont souhaité voir réalisé au plus vite (VIIe Plan) les déviations d’Argenton-sur-Creuse et de Morterolles - Bessines
- En conclusion, deux partis d’aménagement étaient en concurrence sur l’ensemble de la liaison Vierzon-Châteauroux-Limoges.
- Option 1 : Autoroute à péage Vierzon-Châteauroux et Autoroute sans péage Châteauroux-Limoges.
- Option 2 : Aménagement sur place d'un niveau autoroutier sur la N20 entre Vierzon et Châteauroux et Autoroute sans péage entre Châteauroux et Limoges.
- L'option 2 était la meilleure sur le plan du bénéfice actualisé.
- L'option 1 avait la préférence du département de Indre car elle permettait la desserte d'Issoudun.
- En conséquence la décision est revenue au Directeur des Routes de trancher entre ces deux options. Il retenu l'aménagement proche de RN20 sous forme d'une autoroute gratuite (option 2 bis).
Section Limoges - Brive-la-Gaillarde[]
- A compléter
Section Brive-la-Gaillarde - Montauban[]
- A compléter
Notes et références[]
Voir aussi[]
Sites SARA[]
Sites externes[]
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